arrêtez de tirer sur les enfants et sur les journalistes


article de la rubrique international > justice internationale
date de publication : lundi 30 avril 2018
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Depuis le 30 mars, 48 Palestiniens ont été tués dans l’enclave, la grande majorité par des tirs de soldats israéliens postés à la frontière. De nombreux enfants prennent part au mouvement. Plusieurs jeunes de moins de 18 ans ont été tués.


Obsèques à Gaza, le 7 avril 2018, du journaliste Yasser Murtaja [1]

Ahmed Abou Hussein, 25 ans, atteint par balle le 13 avril, est le deuxième journaliste palestinien tué depuis le début du mouvement "la marche du retour".

Le 20 avril, un adolescent de 15 ans et deux hommes de 24 et 25 ans ont été mortellement atteints par des balles israéliennes à Gaza. Depuis le 1er avril, plus de 500 blessés par balles, des blessures dévastatrices qui laisseront de lourdes séquelles. Deux journalistes tués. l’envoyé spécial de l’ONU a appelé à ce que la mort d’un adolescent palestinien de 15 ans, fasse l’objet d’une enquête : "Il est scandaleux de tirer sur des enfants [...] les enfants doivent être protégés de la violence, pas y être exposés".

La marche du retour :

Des dizaines de milliers de Palestiniens de la bande de Gaza, territoire coincé entre Israël, l’Egypte et la Méditerranée, se sont rassemblés depuis le 30 mars auprès de la frontière, revendiquant le droit des Palestiniens à retourner sur les terres dont ils ont été chassés ou qu’ils ont fuies à la création d’Israël en 1948.

La mobilisation, qui doit culminer à la mi-mai, dénonce aussi le blocus imposé par Israël à Gaza.

Trente-huit Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens depuis le début, le 30 mars, du mouvement appelé la "marche du retour". Des centaines ont été blessés, dont encore plus de 440 vendredi 20 avril, par balle ou par inhalation de gaz, selon les secours. [2]

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"Depuis le 1er avril, les équipes de Médecins Sans Frontières à Gaza ont accueilli en soins postopératoires près de 500 personnes blessées par balles lors de la « Marche du retour ». En trois semaines, l’association a traité plus de patients que lors de toute l’année 2014, qui avait pourtant connu l’offensive israélienne « Bordure protectrice ».
Le personnel médical de MSF fait état de blessures dévastatrices, d’une sévérité inhabituelle, extrêmement complexes à soigner et qui laisseront de lourdes séquelles à la majorité des patients." [3]

Notes

[1tué le 6 avril par un tir israélien in Blogs Le Monde du 22/04/2018 - ce jeune reporter photo portait pourtant un gilet bleu marqué PRESS en grosses lettres


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