Alors que l’intervention du président Emmanuel Macron, en présence de Benjamin Netanyahou, pour la commémoration de la rafle du Vel’ d’Hiv, suscite de nombreuses réactions [1], une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies sur les violences à Jérusalem doit se tenir lundi 24 juillet, à l’initiative de la France, de la Suède et de l’Egypte.

Une semaine de violences meurtrières :

Samedi 22 juillet, deux Palestiniens ont perdu la vie dans des affrontements avec les forces de l’ordre israéliennes en Cisjordanie occupée (Un Palestinien de 17 ans, grièvement blessé par balle, un autre Palestinien, âgé lui de 18 ans, est mort lorsque le cocktail Molotov qu’il voulait lancer sur les forces israéliennes a explosé sur lui).

Ces violences meurtrières font suite aux nouvelles mesures de sécurité israéliennes à l’entrée de l’esplanade des Mosquées (installation par Israël de détecteurs de métaux aux accès du troisième lieu saint de l’islam, dans la vieille ville de Jérusalem).

Privations :

"Pour commencer, Gaza fut privée d’électricité pendant environ huit heures sur 24, puis environ douze heures, et maintenant le temps de privation d’électricité a été porté à un tel niveau que les deux millions d’habitants de Gaza n’en disposent qu’environ 2 heures et demi sur 24. On peine à concevoir la vie quotidienne, dans cette chaleur oppressante, avec seulement deux heures et demie d’électricité dans la journée. [2]

Comment imaginer conserver la nourriture ? On frémit à la pensée de toutes ces tâches ordinaires à accomplir sans électricité.(...) Au service pédiatrie, les enfants sont placés sous respirateur, mais comme l’électricité n’est disponible que quelques heures par jour, leur vie tient désormais au bon fonctionnement d’un générateur - qui parfois tombe en panne. La situation est évidemment similaire dans tous les autres services médicaux à Gaza." [3]

Prisons :

6200 Palestiniens détenus en mai 2017, dont 56 femmes ou jeunes filles. Addameer [4] a dénoncé les mauvais traitements infligés aux femmes palestiniennes par les autorités pénitentiaires israéliennes, affirmant que la majorité des détenues palestiniennes étaient victimes de « torture psychologique » et de « mauvais traitements ».y compris « diverses formes de violence telles que des coups, des insultes, des menaces, des fouilles corporelles et du harcèlement sexuel explicite ».
(Lire : "Dans l’effrayant silence des « démocraties », des milliers de prisonniers politiques" -Michèle Sibony, juin 2017 [5])
(Lire : "L’avocate palestinienne Shirin Issawi en isolement cellulaire depuis 3 semaines" [6]

Occupations :

 [7]

Info AFP, publiée le jeudi 27 juillet 2017-
"Les Palestiniens retourneront prier jeudi à la mosquée Al-Aqsa, sur l’esplanade des Mosquées à Jérusalem-Est annexée, a indiqué un responsable religieux musulman après le retrait par Israël de toutes les mesures de sécurité mises en place mi-juillet aux entrées de ce site sensible."

Souvenirs, souvenirs :

Juin 1967, palais de l’Élysée, Charles De Gaulle, président de la République, est songeur : depuis le début de la guerre qui, du 5 au 10 juin, a opposé Israël et ses voisins arabes, il est isolé. [8] ;

janvier 2017 - "25 ans de conflit", dans l’attente d’une conférence à Paris [9] ;

février 2017 - 154 parlementaires appellent Hollande à reconnaître l’Etat de Palestine [10]