la convention relative au statut des réfugiés a 68 ans


article de la rubrique droits de l’Homme > les grandes déclarations
date de publication : jeudi 20 juin 2019
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La Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés est appelée "Convention de Genève".


"Plus d’un milliard d’hommes, de femmes et d’enfants dans le monde ont, un jour, quitté leurs terres pour un ailleurs plus sûr ou porteur de davantage d’espoir. Ils ont pris cette décision fondatrice, poussés par un conflit, une persécution ou le désir de vivre mieux.

700 millions de ces migrants se sont déplacés à l’intérieur de leur propre pays, comme l’ont fait, il y a deux siècles, les Bretons ou les Aveyronnais.

250 autres millions ont décidé de travailler dans un autre pays." (NB : 70,8 millions de personnes fuient guerres et persécutions, ils représentent 2% de la population mondiale ce qui permet d’examiner sereinement les conditions de leur accueil dans les pays qui ne souffrent ni de guerres ni de persécutions - NDLR) [1]

*******

La Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés, dite Convention de Genève [2], définit les modalités selon lesquelles un État doit accorder le statut de réfugié aux personnes qui en font la demande, ainsi que les droits et les devoirs de ces personnes.

 [3]

Elle a été adoptée le 28 juillet 1951 par une conférence de plénipotentiaires sur le statut des réfugiés et des apatrides convoquée par l’Organisation des Nations unies, en application de la résolution 429 (V) de l’Assemblée générale en date du 14 décembre 19501.

Cette convention fut complétée en 1967 par le Protocole relatif au statut des réfugiés.

Elle donne un sens particulier à l’idée millénaire de droit d’asile :

L’asile étant un lieu où une personne se sentant menacée peut se mettre en sécurité, le droit d’asile renvoie au fait que, dans différentes civilisations, les sociétés ont reconnu un droit à chaque être humain de trouver refuge face à des menaces et des persécutions. Ainsi, la Déclaration universelle des droits de l’homme énonce, en son article 14 : « Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l’asile en d’autres pays. »

(*)

La Convention de Genève de 1951 a donné à cette protection une traduction en droit international public. [4]

P.-S.

(*) : Vénézuéliens fuyant leur pays - La violence au Congo s’intensifie : 100 000 personnes fuient (3 mai 2019)


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