symboliquement, le mot "race" a été supprimé


article de la rubrique droits de l’Homme > les grandes déclarations
date de publication : jeudi 19 juillet 2018
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Dans l’article 1er réécrit, la France « assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction de sexe, d’origine ou de religion ». Cette formulation deviendra définitive si la révision constitutionnelle aboutit.


Mai 2013  : L’Assemblée nationale supprime le mot "race" de la législation :

"Le texte du Front de gauche, auquel s’est rallié le PS, supprime le terme du Code pénal, du Code de procédure pénale et de la loi sur la liberté de la presse. Pour ne pas risquer de faire tomber l’incrimination de racisme, les députés socialistes ont fait adopter un amendement affirmant explicitement, dans l’article premier, que "la République combat le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie. Elle ne reconnaît l’existence d’aucune prétendue race". Pour le député PS Jean-Jacques Urvoas, président de la commission des lois, la suppression du mot dans la législation "n’est qu’une première étape".

A l’Elysée, on a récemment assuré que la promesse de François Hollande n’était "pas enterrée", mais qu’elle ne pouvait être insérée dans la première révision constitutionnelle, prévue pour le 22 juillet." [1]

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Juillet 2018  : L’Assemblée nationale a supprimé jeudi 12 juillet, à l’unanimité’, le mot "race" et a interdit la "distinction de sexe".

Article 1er de la constitution réécrit : la France « assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction de sexe, d’origine ou de religion », au lieu de « sans distinction d’origine, de race ou de religion » (La nouvelle formulation deviendra définitive si la révision constitutionnelle aboutit).

"Paradoxalement, en interdisant la « distinction selon la race », la Constitution pouvait en creux légitimer l’opinion selon laquelle il existe des races alors que la science ne reconnaît qu’une seule espèce humaine.

Les députés ultramarins se sont montrés particulièrement émus de ce vote au regard du passé colonial français." [2]

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A lire ou à relire, les articles publiés par François Nadiras en 2008 et 2013 :

sur le site http://histoirecoloniale.net/ [3]
et [4]


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