Roya Citoyenne, délibérés début novembre


article de la rubrique les étrangers > les migrants
date de publication : vendredi 13 octobre 2017
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Renvoyons à leur inhumanité les ennemis du genre humain. [1]


"La Ligue des droits de l’Homme se veut confiante en la justice de notre pays qui saura renvoyer à leur inhumanité ces ennemis du genre humain. Elle appelle pour cela les citoyens à manifester leur soutien par leur présence lors de l’audience publique qui se déroulera le :

VENDREDI 13 OCTOBRE 9 H, AU TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE NICE"

A LIRE  : L’état des lieux du dispositif d’accueil des demandeurs d’asile établi par La Cimade est repris dans l’article de François N. (Voir lien ci-dessous [2].

Cet article fait le point sur les places destinées à permettre l’accueil de migrants et montre qu’en cette matière, il y a urgence !

Le communiqué de la LDH publié le 13 juillet 2017, exprimait la déception des défenseurs des droits de l’Homme devant l’absence d’une réaction gouvernementale à la hauteur de la situation :

"La LDH dénonce non seulement les mots utilisés, comme cette fameuse expression « dissuasion migratoire », mais surtout l’analyse qui explique que de telles choses puissent être dites. C’est ce que montre, à l’évidence, l’incroyable incohérence qui consiste à prôner le développement dans les pays d’origine pour « tarir » les flux vers les pays d’accueil tout en diminuant les aides publiques à ces pays. (...)
La LDH considère que le projet de loi annoncé révèle que le gouvernement n’a en réalité pas de politique des migrations, juste le choix de l’aggravation de la répression et de la négation des droits.
"

Le Défenseur des droits a vivement critiqué le plan migrants du gouvernement, dès le 21 juillet, et son refus d’ouvrir de nouveaux centres d’accueil, en particulier à Calais (Pas-de-Calais). Pour l’ancien député et ministre, il faut au contraire ouvrir davantage de centres afin d’éviter des drames et d’apaiser les tensions.

Le 15 août, Edwy Plenel s’insurge : "Tandis qu’en France la solidarité est devenue un délit, sanctionné par les tribunaux, l’Union européenne laisse l’Italie criminaliser les ONG qui viennent au secours des migrants en Méditerranée. Cette politique de rejet et d’indifférence est aussi irréaliste qu’elle est inhumaine.

Un jour, on se souviendra avec honte qu’en France, au début du XXIe siècle, une démocratie, son État, ses gouvernants et ses juges, ont criminalisé ce geste élémentaire d’humanité : la solidarité. Et qu’ils l’ont fait alors que notre continent, face à un défi humanitaire sans précédent depuis les catastrophes européennes du siècle passé, avait rendez-vous avec son âme (...) [3]


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