soutenons les étudiants et le personnel de la Villa Arson


article de la rubrique les étrangers > les migrants
date de publication : mercredi 5 juillet 2017
version imprimable : imprimer


Le projet de la Villa Arson a été élaboré en liaison avec le RESOME (Réseau Études Supérieures et Orientation des Migrant.e.s et des Exilé.e.s) [1]. Ce projet a reçu le soutien du Comité Régional LDH PACA.


"La Villa Arson [2], établissement public administratif du Ministère de la Culture et de la Communication, est la seule institution nationale dédiée à l’art contemporain à réunir dans un même site une école d’art, un centre d’art, une résidence d’artistes et une bibliothèque spécialisée et différentes capacités d’hébergements dédiées."

Le projet : [3]

"A l’issue d’une première année d’intégration, année préparatoire aux concours d’entrée dans une école d’art, une commission composée de professeur.e.s et de la direction aident l’étudiant soit, à joindre le premier cycle de formation de la Villa Arson en présentant le concours d’entrée à la Villa Arson, garant de l’égalité aux concours, pour aller jusqu’au diplôme, soit à préparer d’autres concours, soit à trouver la meilleure orientation en fonction de ses souhaits et de ses capacités."

La motivation :

"La situation d’urgence des migrant.e.s et réfugié.e.s en Europe et plus précisément dans le contexte français est une préoccupation individuelle partagée, qui prend ici la forme d’une réponse collective.
Si notre mobilisation est d’abord un accueil, celui d’artistes réfugié.e.s, Il ne fait aucun doute que leur présence aboutira immanquablement à un échange, un enrichissement mutuel.
Nous avons l’envie. Nous avons les capacités. Nous avons des moyens ; alors faisons-le ! Pour un, deux, trois, peut-être cinq étudiant.e.s réfugié. e.s. C’est peu,comparé au nombre total de réfugié.e.s, mais pour ces cinq-là, ce serait beaucoup."

Les blocages :

Les promoteurs du projet souhaitent déposer des demandes de financements (européens, nationaux, régionaux). Mais, "ce très beau projet est d’ores et déjà menacé.
Alors qu’il montre une tradition d’accueil et une volonté d’échange et de partage, qu’il encourage chacun dans sa structure de travail ou d’études à construire un espace pour ceux qui font partie de populations déplacées.

En effet, malgré le soutien massif des personnels et étudiants de l’école, un point de blocage a émergé : celui de la gratuité de l’hébergement dans les petites chambres de type « Cité universitaire » qui font partie de la Villa. Assez faible en termes de coût, ce point interroge la volonté d’accueil d’une partie de la direction de l’établissement." (extraits de l’Appel du Comité Régional LDH PACA à soutenir le projet de la Villa Arson - 04/07/2017)

N.B. : Le projet d’accueil d’étudiant.e.s réfugié.e.s et migrant.e.s n’est pas utopique ; il est réalisable et d’autres institutions comparables à la Villa Arson l’ont déjà réalisé, comme l’École Normale Supérieure (ENS), l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs (ENSAD), l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), l’École Nationale des Ponts et Chaussées, l’Université Paris III, l’Université Paris VIII, l’Université Paris Diderot, l’Université Nice-Sophia-Antipolis (UNS).


Suivre la vie du site  RSS 2.0 | le site national de la LDH | SPIP