question au Président de la République


article de la rubrique justice - police > la justice des mineurs
date de publication : samedi 18 juin 2022
version imprimable : imprimer


Une lycéenne reçoit la visite de la gendarmerie, dans son lycée parce qu’elle a interpellé le Président. Mais que fait le Proviseur et pourquoi les parents ne sont-ils pas présents ?


« Vous mettez à la tête de l’État des hommes accusés de viols et de violences sur les femmes. Pourquoi ? »

Cette question toute simple a été posée à Emmanuel Macron par Laura, une lycéenne de Gaillac. Le Président a nié et, en guise de réponse, la lycéenne a reçu la visite de la gendarmerie, dans son lycée, pour lui faire la morale.

Il est inadmissible que les gendarmes aient été diligentés. Chacun a le droit d’interroger le président.

La gendarmerie a autre chose à faire que de protéger le président contre une lycéenne. Elle devrait plutôt nous protéger contre les atteintes à nos droits et libertés de la part des dirigeants.

Une pétition circule pour, à notre tour, lui posé la question : https://secure.avaaz.org/campaign/fr/la_question_de_laura_control/?bYRGJab&signup=1&cl=19499032282&v=140955&_checksum=e2a90ce15c06590c796bf579e82e5bbf94f33c8049abf591595fe45706ce4c99

Le syndicat Sud éducation demande des comptes au recteur de l’académie de Toulouse et au préfet du Tarn.
 [1]

"Quels motifs avancez-vous, M. le Préfet, M. le Recteur, pour justifier une telle intervention ? Doit-on vous rappeler que les établissements scolaires sont des lieux d’apprentissage, non de répression et de mise au pas ? Conformément à leurs missions, les personnels de l’Education Nationale s’y efforcent d’éveiller et d’entretenir l’esprit critique des jeunes personnes qui leur sont confiées comme leur conscience citoyenne. Une intervention des gendarmes comme celle qui s’est produite à Gaillac vendredi dernier contrarie et met à mal ce patient travail. Quelle image de notre démocratie, du fonctionnement de nos institutions donne-t-on à ces jeunes gens ?"

Une question reste pour le moment également en suspens : qui a donné l’autorisation aux militaires de rentrer dans l’établissement ?"


Suivre la vie du site  RSS 2.0 | le site national de la LDH | SPIP