Vingt-quatre ans après leur incarcération, Jean-Marc Rouillan et Georges Cipriani, anciens membres du groupe Action directe, condamnés pour les assassinats du PDG de Renault, Georges Besse, en 1986, et d’un ingénieur général de l’armement, René Audran, en 1985, continuent à être soumis à un régime exceptionnel.
Communiqué de la LDH
Liberté pour Georges Cipriani et Jean-Marc Rouillan
Georges Cipriani bénéficie d’un régime de semi-liberté depuis avril 2010. Il travaille en journée dans une banque alimentaire près de Strasbourg et est emprisonné le soir et le week-end.
Le 24 mars, le tribunal d’application des peines (Tap) autorisait le placement en liberté conditionnelle de Georges Cipriani. Aussitôt, le parquet a fait appel... un appel suspensif.
Jean-Marc Rouillan est lui toujours incarcéré près de Toulouse. Le 16 février, le Tap lui accordait un régime de semi-liberté... lui aussi frappé d’un appel suspensif.
L’appel sur la semi-liberté de Jean-Marc Rouillan aura lieu le 31 mars.
Des décisions négatives sur ces appels renverraient les prochaines demandes en 2012 et à plus de 25 ans d’incarcération.
Plus de 24 ans après leur incarcération, ils continuent à être soumis à un traitement exceptionnel. Rien ne justifie un tel acharnement.
Paris, le 29 mars 2011