"Le transhumanisme est un courant de pensée, désormais international, prônant l’usage des sciences et des techniques, dans le but d’améliorer l’espèce humaine, en augmentant les performances physiques et mentales de L’homme." [1]

Définition : "Courant culturel et intellectuel répandu dans le monde entier. L’une des volontés de ce mouvement est de promouvoir l’amélioration de la vie via l’utilisation de la technologie, éliminer le vieillissement et augmenter les capacités humaines, que ce soit au niveau intellectuel, psychologique ou physique." [2]

Le rêve d’immortalité : "L’homme percera-t-il un jour le secret de son cerveau ? Dans vingt ans, cinquante ans, un siècle ? Les spéculations les plus aléatoires circulent. Cette quête apparaît comme la prochaine frontière de l’homme, celle qui lui permettra de se dépasser, prétend le mouvement transhumaniste. (...) Les avancées technologiques nourrissent les spéculations les plus outrancières du transhumanisme, courant de pensée né dans la Silicon Valley à la fin des années 80 .

Certains y détectent les prémices de « l’uploading », scénario selon lequel le contenu d’un cerveau humain pourra être transféré sur un autre support, téléchargé sur un ordinateur, dématérialisé dans le cyberespace ou réimplanté sur un corps robotique inaltérable. Et de toucher du doigt le plus vieux rêve de l’humanité : l’immortalité." [3]

Le débat :

" Les projets des transhumanistes sont de créer un homme augmenté grâce à la technologie. Cette humain alors hybride aura une vie allongée et des performances supérieures à celle d’un humain lambda. De plus, ce mouvement a la volonté de créer une intelligence artificielle forte qui pourrait alors nous aider à contrôler le monde.(...)

Le débat scientifique est alors réellement présent car de telles pratiques sont rejetées par une partie de la population. En effet, certains partisans qualifiés de bio-conservateurs refusent d’accepter de tels changements car de telles avancées déshumaniseraient l’humanité qui perdrait alors sa propre nature.

Un monde qui signerait la fin de l’humanité telle qu’on la connait où la machine serait reine. De plus, on peut aisément imaginer que de telles améliorations permettraient à certaines personnes de devenir des sur-hommes éclipsant alors une part de la population (...) alors que ce mouvement prône une égalité de tous les hommes face à la mort, aux performances physiques (via la réparation des organes défectueux ou leur remplacement), ..." [4]

« Vivre 300 ans, ce sera un jour possible », titrait L’Express en 2016, commentant le livre de Luc Ferry, La révolution transhumaniste. « La mort de la mort » a été annoncée par Laurent Alexandre, apôtre zélé de ce courant d’idées. Tout cela n’est que fantasmes. (...)

Le vieillissement est inéluctable même s’il y a des espoirs sérieux pour qu’il se déroule en meilleure santé, y compris pour la longévité cérébrale. Hélas, les maladies neurodégénératives conduisent souvent à une perte d’autonomie pour des millions de personnes dans le monde. Pour longtemps encore, on soigne mais on ne guérit pas. (...) Toutes les prédictions annoncées par les transhumanistes sont, pour le moins, fausses." [5]

 [6]

Dans un livre publié à titre posthume [7], Stephen Hawking, le scientifique britannique évoque la création d’êtres humains améliorés à travers des modifications de l’ADN que seuls les riches pourront se permettre de payer. “Une fois que les surhommes apparaîtront, les problèmes vont commencer pour les hommes normaux, qui ne pourront pas rivaliser.”