Non, la répression envers des enfants n’est pas acceptable.
5 nov. 2020 : "Quatre enfants âgés de 10 ans interpellés pour avoir tenu des propos « violents » et « inquiétants » lors de l’hommage rendu dans leur classe à Samuel Paty. Ils ont été retenus pendant neuf heures au commissariat d’Albertville. Ailleurs, à Strasbourg, deux enfants de 12 ans sont visés par une enquête pénale.
Ces actions interrogent profondément sur leurs sens et leur portée éducative à l’égard de ces enfants subissant un traitement particulièrement violent et traumatisant." [1]
3 nov. 2020 : jour de rentrée, les élèves de plusieurs lycées parisiens avaient dénoncé le non-respect des consignes sanitaires et un appel au blocage avait été lancé pour obtenir « la fermeture des lycées et écoles tant que la sécurité ne sera pas assurée ». (...) Ils ont été repoussés violemment. Certains ont reçu des coups de matraque et ont été gazés », raconte un lycéen en classe de seconde qui a assisté à la scène mais dit ne pas avoir participé au blocus." [2]
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Décembre 2019 : Lycée Jules-Guesde – Montpellier : lycéens matraqués, proviseur complice - Le 5 décembre, devant la mobilisation des lycéens contre l’attaque gouvernementale sur les retraites, le proviseur du lycée Jules-Guesde de Montpellier a choisi de fermer le lycée. Le lendemain 6 décembre, alors que des élèves bloquaient l’entrée générale du lycée, le proviseur a appelé la police qui les a repoussés brutalement, jetant au sol une lycéenne et bourrant de coups de pied ceux qui ne s’éloignaient pas assez vite. Malgré les protestations et les « Nous sommes vos enfants ! » les policiers ont continué et les jambes de bon nombre de lycéens ont été couvertes de bleus. [3]
Décembre 2018 : "Mantes-la-Jolie, le 6 décembre 2018. 151 adolescents interpellés par la police, à genoux, mains derrière la tête, dans le jardin de l’Agora. 189 jeunes, âgés de 12 à 20 ans, placés en garde à vue, selon le procureur de Versailles.
12/06/2020 : "L’enquête sur les conditions d’arrestation de 151 adolescents de Mantes-la-Jolie, mis à genoux et mains sur la tête, fin 2018, va-t-elle aboutir un jour ? La juge de Nanterre chargée de l’instruction sur des accusations de « torture » et « violence aggravée » par « personnes dépositaires de l’autorité publique », a estimé être incompétente et demandé le renvoi de l’affaire vers… la juridiction de Versailles." [4]