le 1er adjoint FN de Cogolin révoqué de la police cannoise


article de la rubrique extrême droite > FN : le cru 2014
date de publication : mercredi 23 juillet 2014
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Eric Masson, l’élu frontiste de Cogolin qui s’était fait connaître pour des comportements déviants, n’est plus brigadier-chef à la police municipale de Cannes : il vient d’être révoqué par le conseil de discipline de la mairie de Cannes. Eric Masson va faire appel de cette décision, mais celui-ci n’est pas suspensif ...

Ce n’est pas une véritable surprise : sa violence est connue.
Mais qui protégera les Cogolinois de sa violence ?


Le 1er adjoint FN de Cogolin révoqué de la police cannoise

par GA.P., Var-Matin, le 23 juillet 2014


Il va devoir repartir à zéro. Eric Masson, l’élu frontiste de Cogolin qui s’était fait connaître pour des comportements déviants, n’est plus brigadier-chef à la police municipale de Cannes. Pis, le policier municipal, devenu premier adjoint au maire FN de cette commune du Var, vient d’être révoqué par le conseil de discipline de la mairie de Cannes.

En clair, il ne fait plus partie de la fonction publique territoriale.

Et ce n’est pas fini. Sa demande de mutation n’est donc plus recevable. Eric Masson avait souhaité intégrer la police municipale de... Fréjus. Ville également passée, comme Cogolin, au FN en mars dernier et dont le maire avait donné son feu vert à l’embauche de cette nouvelle recrue.

Une plainte à l’instruction

La sanction est nette pour ce policier qui, au fil des années passées à la police municipale de Cannes, a multiplié les dérapages. Le dernier en date lui aura été fatal.

En février, il avait surgi furieux dans les bureaux de la direction des ressources humaines de la mairie et avait effrayé les employées présentes. Traumatisée, une jeune femme enceinte avait même été transportée en état de choc au centre hospitalier de Cannes. Une plainte sur cet incident est d’ailleurs toujours en instruction au commissariat de Cannes.

N’en étant pas à son coup d’essai et face à des actes jugés graves par la municipalité, il a été désarmé le 3 mai dernier sur ordre du nouveau maire de Cannes, David Lisnard.

À chaque mise en cause, l’élu frontiste a réfuté tout comportement menaçant. Allant jusqu’à évoquer « une dimension politique » de son affaire. Pourtant, le conseil de discipline de la municipalité cannoise, composé de trois délégués syndicaux, de trois élus et présidé par un magistrat du tribunal administratif, a estimé que son attitude n’était plus compatible avec sa présence au sein de la police municipale.


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