l’odyssée du porte-amiante Clémenceau vers l’Inde


article de la rubrique international
date de publication : samedi 11 février 2006
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Il attend, au large de la côte indienne, l’autorisation des autorités.

[Les articles encadrés sont des communiqués publiés sur le site internet de Greenpeace.]

Première mise en ligne, le 27 déc. 2005 ;
dernière mise à jour, le 22 nov. 2006.

Voir en ligne : poursuivis devant les tribunaux, les militants de Greenpeace ont bénéfiicé, en nov. 2006, d’une relax de fait

à l’assaut du Clémenceau, le 12 janvier 2006

11 février - Une pétition à signer, demandant que le Clémenceau revienne en France.

3 février - Selon deux experts indépendants, entre 500 et 1 000 tonnes d’amiante seraient contenues dans la vieille coque du Clemenceau.

27 janvier - Alors que TGI de Versailles avait décidé, le 11 janvier dernier, la désignation de deux experts indépendants pour procéder à une expertise des quantités d’amiante à bord du Clemenceau, l’Etat vient d’assigner les associations Andeva, Ban Asbestos, Comité anti-amiante Jussieu et Greenpeace en référé d’heure en heure pour suspendre la procédure d’expertise et museler ainsi la justice et empêcher qu’émerge toute vérité. L’audience se tiendra le 31 janvier à 10 heures au TGI de Versailles.

"Que l’Etat cherche à cacher la vérité dans ce dossier de la honte n’est pas surprenant tant il a failli en tout, mais, ne reculant devant aucun ridicule ni aucune bassesse, il engage désormais un travail de désinformation" déclare Yannick Jadot, directeur des campagnes de Greenpeace France.
Qu’on en juge : alors que les associations avaient eu recours à la justice pour demander la communication des pièces sur la base desquelles la société Technopure déclare qu’il y a plus de 500 tonnes d’amiante à bord du Clemenceau, l’Etat les accuse de recourir à la justice "en catimini" et de "chercher à faire une présentation partielle et pour le moins controversée de la réalité". Heureusement pour l’Etat français que le ridicule est moins toxique que l’amiante.
"L’Etat dit 45 tonnes d’amiante, Technopure au moins 500 tonnes et la recherche de la vérité devient un délit ! C’est tout simplement le monde à l’envers," ajoute Yannick Jadot.

26 janvier : la France propose à l’inde de rapatrier les déchets amiantés du Clémenceau.

22 janvier : à 23 h, heure locale, le Clémenceau "s’est bien engagé dans le Canal" de Suez et poursuivait son trajet vers l’Inde.
L’ex-bâtiment militaire français mouillait à Port Saïd (Egypte) depuis plus d’une semaine dans l’attente des résultats de tests destinés à déterminer s’il pouvait passer par le Canal sans risque pour l’environnement.

La Cour suprême indienne décidera le 13 février prochain si le navire français peut poursuivre sa route jusqu’au chantier d’Alang, dans l’Etat du Gujarat, où Paris souhaite qu’il soit démonté.

19 janvier : Quatre experts du ministère égyptien de l’Environnement et de l’Autorité à l’énergie nucléaire ont commencé jeudi une inspection de l’ancien porte-avions français le Clémenceau avant de l’autoriser à transiter par le Canal de Suez.

16 janvier : La Cour Suprême indienne a décidé que le Clemenceau était illégal dans la Zone économique exclusive, correspondant à 220 miles nautiques, au moins jusqu’au 13 février prochain, date de sa prochaine réunion. D’ici là, sa commission spéciale va continuer ses auditions et produire un rapport sur le Clemenceau. Le 6 janvier dernier, cette même commission avait émis un avis négatif, considérant le Clemenceau comme un déchet toxique, et avait recommandé son interdiction dans les eaux territoriales indiennes.

16 janvier : Alors que l’Egypte vient d’autoriser le Clemenceau à emprunter le Canal de Suez, Greenpeace et Ban Asbestos condamnent le passage en force de la France dans ce dossier qui constitue une violation flagrante du droit international. La décision reste entre les mains de la Cour Suprême indienne.

12 janvier : L’association Greenpeace a intercepté le porte-avions Clemenceau ce matin, à 7h30, à 90 miles nautiques de l’entrée du canal de Suez. Deux militants, un Français et un Danois, sont montés en haut du mât du navire. L’association écologiste demande à l’Egypte, signataire de la convention de Bâle, qu’elle refuse au Clemenceau l’accès au Canal de Suez afin de bloquer le remorquage du navire vers l’Inde où il doit être démantelé. Participez à notre cyberaction

"La France est au bord du ridicule. A cette heure, l’Inde et l’Egypte ont interdit le Clemenceau dans leurs eaux territoriales. Il est temps que les autorités politiques françaises reprennent le dossier du Clemenceau au ministère de la défense qui s’enferme dans une stratégie absurde. C’est l’image de la France qui est aujourd’hui en jeu : respecte-t-elle le droit international ? considère-t-elle la santé des travailleurs indiens et l’environnement dans les pays du Sud dignes d’intérêt ?" s’interroge Yannick Jadot, directeur des campagnes de Greenpeace France. "Le gouvernement doit rapatrier le Clemenceau à Toulon !"

COMMENT AGIR ? C’EST FACILE : A VOUS DE SUIVRE LES 6 ETAPES SUIVANTES :

  1. Copiez le texte encadré ci-dessous
  2. Ouvrez un nouveau message et collez le texte
  3. Signez le : prénom, nom, adresse, ville
  4. Rajoutez l’objet de votre choix
  5. Adressez votre message aux deux adresses suivantes :
    cyberacteurs@wanadoo.fr
    premier-ministre@premier-ministre.gouv.fr
  6. Envoyez le message

Par cette action, vous ferez connaître votre opinion au
Premier Ministre de la République française et à Cyber @cteurs ce qui leur permettra d’évaluer l’impact de cette action [1].

Prénom, Nom
profession
adresse
code postal Ville

Monsieur le Premier Ministre,

L¹actualité récente à propos du Clemenceau me laisse
particulièrement songeur. Je me soucie surtout des conditions sanitaires, humaines et environnementales particulièrement déplorables dans lesquelles se déroulerait un démantèlement du Clemenceau sur la plage d¹Alang en Inde. Je suis également choqué par le non-respect de la France de ses engagements dans le cadre d¹accords multilatéraux.

Je vous écris donc ce courrier pour vous demander que, dans les plus brefs délais, :

  • le Clemenceau soit rapatrié en France afin que notre pays ne
    soit pas en
    violation avec les normes européennes et la convention de Bâle ;
  • le désamiantage complet du navire ait lieu en France étant donné que la plage d¹Alang n¹est aucunement adaptée pour faire réaliser ce travail dans des conditions sanitaires et environnementales acceptables ;
  • la France élabore une véritable stratégie nationale de
    démantèlement pour
    gérer les centaines de navires qui arriveront en fin de vie à
    court et moyen
    terme.

Le Clemenceau doit être un symbole : non pas du déclin moral
de la France
mais bien celui d¹une nouvelle donne mondiale où les pays du
sud ne sont pas
considérés comme de vulgaires poubelles du nord.

Je vous prie de bien vouloir accepter mes plus sincères
salutations,

L’Inde pourrait s’opposer au désamiantage du "Clemenceau"

Le Monde daté du 8janvier 2006

La commission de contrôle des déchets toxiques de la Cour suprême de l’Inde a rendu un avis négatif, vendredi 6 janvier, à propos du désamiantage et du démantèlement du porte-avions Clemenceau dans un chantier du Gujarat.

Sans prendre de décision définitive, cette commission a estimé que procéder à de telles opérations "violerait" la convention de Bâle (1989) sur les déchets dangereux, ce qui est la position défendue par les organisations de défense de l’environnement. Son président, G. Thyagrajan, a déclaré que, sur la base des informations qui lui ont été transmises, la commission ne "trouve pas encourageant d’autoriser ce navire à entrer en Inde".

Le Clemenceau (qui est en Méditerranée) restera donc "hors des eaux indiennes jusqu’à ce qu’une décision soit prise. Les informations sur l’amiante (que contient le bateau) varient de 50 tonnes à 1 000 tonnes et, en conséquence, nous avons besoin d’informations supplémentaires pour rendre une décision finale", a souligné M. Thyagrajan.

Ni l’ambassade de France à New Delhi ni l’ambassade de l’Inde à Paris n’étaient en mesure, vendredi soir, d’estimer la portée, notamment juridique, de cette recommandation. La commission doit se réunir de nouveau le 20 janvier. D’ici là, elle devrait entendre des points de vue contradictoires.

Cette position de la Cour suprême est saluée par les associations antiamiante. La convention de Bâle prévoit que les mouvements transfrontaliers de déchets dangereux ne soient autorisés que si l’Etat d’exportation "ne dispose pas des moyens techniques et des installations nécessaires ou des sites d’élimination voulus pour éliminer les déchets en question selon des méthodes écologiquement rationnelles et efficaces".

Greenpeace et le réseau Ban Asbestos (Eliminer l’amiante) ont réclamé vendredi "le rappel" du porte-avions en France et "son désamiantage complet avant son éventuelle exportation pour démolition".

Gaëlle Dupont et Laurent Zecchini

© Dominique Hasselmann

Le porte-avions Clemenceau est parti pour l’Inde

Le porte-avions a quitté Toulon pour être désamianté en Inde, malgré les protestations des associations.

Le porte-avions Clémenceau, qui doit être démonté en Inde, a appareillé sans encombre samedi 31 décembre vers 10h du matin dans le port de Toulon, encadré par un dispositif de sécurité mis en place par la préfecture maritime.
Un périmètre de 200 mètres était en place autour du navire, assuré par des fusilliers-marins à bord de canots, ainsi que par un hélicoptère Panther et un avion de surveillance Bréguet-Atlantique.

Quatre remorqueurs

Le Clémenceau était harnaché à quatre remorqueurs de la marine nationale. Une fois au large, un seul d’entre eux, la Carangue, doit le prendre en charge et l’amener en haute mer avant de le remettre au remorqueur de la société SDI, chargée du désamiantage du vaisseau.
Le convoi doit être escorté jusqu’en Inde. Cette escorte sera assurée à une vitesse de cinq nœuds (environ 9km/h) jusqu’au canal de Suez par la frégate Aconit. Un autre navire de guerre français prendra le relais au sortir du canal. Le voyage doit durer deux mois.

Recours rejetés

Vendredi, le juge des référés du tribunal administratif de Paris avait rejeté les requêtes de quatre associations qui s’opposaient à l’appareillage du Clémenceau pour le chantier d’Alang où il doit être désamianté et démantelé. Greenpeace, l’Association nationale des victimes de l’amiante (ANDEVA), Ban Asbestos et le Comité anti-amiante Jussieu dénoncent les conditions dans lesquelles l’Etat français fait procéder au désamiantage de l’ancien fleuron de "la Royale". Elles estiment notamment que les conditions de sécurité et de protection pour les ouvriers indiens sont loin d’être garanties.
(AP)

Et une d’Inde à l’amiante, une

Paris [23 décembre 2005] - Les activistes de Greenpeace ont déposé aujourd’hui à 15h devant l’ambassade d’Inde à Paris une réplique du Clemenceau ; joli cadeau de noël à la française. Non contente de se débarrasser à bon compte de son ex-fleuron encore bourré d’amiante, la Grande Muette a en effet décidé d’annoncer de manière particulièrement discrète et surprenante le départ du Clemenceau vers l’Inde. Alors que le navire doit être démantelé sur place, un collectif d’associations réunissant Ban Asbestos, la FIDH et Greenpeace (1) a décidé de déposer ce jour un référé auprès du tribunal administratif pour s’opposer au départ du navire.
" Nous sommes ulcérés par la manière dont l’Etat français via la voix de son ministère de la défense présente l’affaire du Clemenceau, explique Pascal Husting directeur général de Greenpeace France. Il s’agit d’un mélange inadmissible de mensonges et de demi-vérités enrobé dans un exercice de communication. Contrairement aux allégations officielles, toute l’amiante n’a pas été retirée, les conditions juridiques ne sont pas réunies et les personnels indiens n’ont pas été formés pour autoriser prochainement le départ du Clemenceau vers le site de démantèlement d’Alang en Inde. "

En 2003, le Clemenceau avait déjà été intercepté en Méditerranée après que Greenpeace et les associations aient dénoncé une tentative d’exportation illégale auprès des autorités turques. Le navire a alors été rapatrié vers Toulon. Sous pression de l’opinion publique et suite au travail juridique des associations, l’Etat, toujours propriétaire du navire, s’était engagé à désamianter le Clemenceau à 90%. De son côté, le sous-traitant Technopure chargé de cette opération reconnaît avoir travaillé sans connaître la quantité exacte d’amiante du Clemenceau et assure n’avoir enlevé que 70 tonnes d’amiante sur un total estimé à 220 tonnes par l’Etat français (2) et près de 1.000 tonnes selon d’autres sources.

" Nous sommes en pleine schizophrénie, s’inquiète Annie Thebaud-Many, porte-parole internationale du réseau Ban Asbestos. D’un côté l’Etat français présente de belles plaquettes illustrant ses discours et invite la presse indienne à une visite de presse sur le bateau mais, de l’autre, ne respecte ni la Convention de Bâle ni ses engagements quantitatifs et qualitatifs en terme de désamiantage. Personne aujourd’hui au ministère n’est capable de donner le tonnage d’amiante exact que compte le bateau. Notre coalition d’ONGs va dès aujourd’hui contester sur le terrain juridique ce départ. "

Comment en effet continuer à croire les autorités françaises sur la question d’un démantèlement propre basé sur la formation des travailleurs indiens alors qu’un rapport du Ministère du travail montre que en 2005, 67 % des chantiers français de désamiantage sont eux-mêmes en infraction ? (3) Pourquoi et comment la quantité d’amiante à enlever peut-elle passer, selon les estimations des officiels eux-mêmes de 220 tonnes à 115 tonnes en quelques mois ? Pourquoi les autorités refusent-elles de recevoir dans son intégralité la coalition des ONGs qui travaillent sur cette question ? Quelles sont aujourd’hui les relations contractuelles exactes entre Thyssenkrupp et l’Etat français ? Quelle est le nouveau statut juridico-légal de SDI ?
"Les questions sont bien trop nombreuses, les enjeux bien trop importants et ce navire trop symbolique pour ne pas exiger son démantèlement exemplaire", termine Pascal Husting.

(1) - http://www.ibas.btinternet.co.uk, www.fidh.org et www.greenpeace.org/france.
(2) - Selon un courrier officiel du ministère de la défense française daté du 1er février 2005
(3) - http://www.travail.gouv.fr/IMG/pdf/....

Greenpeace occupe le porte-amiante Clémenceau

Toulon [12 décembre 2005] - Greenpeace a débarqué par voie aéroportée sur le porte avion Clemenceau dans la rade de Toulon, lundi matin 12 décembre vers 11h. Trois activistes continuent d’occuper la plateforeme radar au sommet du grand mat du Clemenceau. Trois autres activistes arrétés ont été relachés et les quatre activistes qui occupaient les grues sont en garde à vue.
Greenpeace continuera à occuper le navire tant que la France ne répondra pas aux exigences du droit international, à savoir l’interdiction d’exporter ce type de déchets toxiques.
Alors que l’Etat français s’apprête à remorquer le porte-avion Clemenceau en Inde pour y être démantelé, Greenpeace demande une nouvelle fois, par cette action, le désamiantage total du navire conformément à la législation européenne et internationale.

« L’Etat français viole la convention de Bâle, qui stipule qu’il est interdit d’exporter des déchets toxiques vers des pays non OCDE. L’Etat doit assumer ses responsabilités en imposant le démantèlement du Clemenceau en France ou en Europe ou son désamiantage intégral avant son exportation vers l’Inde », déclare Pascal Husting, directeur de Greenpeace France.

Au printemps 2004, le Clemenceau avait été intercepté en Méditerranée après que Greenpeace ait dénoncé une tentative d’exportation illégale auprès des autorités turques(1). Le navire a alors été rapatrié vers Toulon. L’Etat, toujours propriétaire du navire, s’était engagé à désamianter 90 % du Clemenceau sous pression de l’opinion publique suite au scandale de l’amiante et au travail juridique des associations. Pour ce faire un contrat a été passé entre l’Etat et SDIC(2) qui a elle-même fait appel à Technopure un sous-traitant spécialisé dans le désamiantage pour réaliser les travaux nécessaires avant le départ du bateau en Inde.

Technopure reconnaît avoir travaillé sans connaître la quantité exacte d’amiante du Clemenceau car il n’y a jamais eu de diagnostic amiante indépendant réalisé sur le bateau(3). Comment l’Etat peut-il donc annoncer aujourd’hui avoir désamianté le Clemenceau à 90 % alors que Technopure assure n’avoir enlevé que 30 % d’amiante (70 tonnes sur un total estimé à 220 tonnes par l’Etat français(4) et 600 tonnes selon différentes estimations) ?

« Il est clair que l’Etat est incapable aujourd’hui de gérer la fin de vie de ses navires militaires et marchands. Nous demandons que le gouvernement engage une stratégie nationale de démantèlement respectueuse du droit international, des droits de l’homme et de l’environnement », déclare Pascal Husting, directeur de Greenpeace France.

Les impacts humains et environnementaux de ce secteur d’activités sont énormes. Dans un rapport co-réalisé par Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH) et Greenpeace (rapport présenté demain lors d’une conférence de presse à Paris), le nombre total de décès liés à la démolition navale ces vingt dernières années concerne des milliers de familles. Les travailleurs des plus gros chantiers de démolition (Alang en Inde et Chittagong au Bangladesh) n’ont accès à aucune éducation ni qualification pour travailler en toute sécurité sur ces bateaux. Ils ne disposent d’aucune formation appropriée ni des équipements nécessaires pour travailler dans un environnement aussi dangereux et nocif.

« La démolition navale doit être considérée et prise en compte par l’Office Maritime International comme une profession particulièrement dangereuse alors que d’ici 20 ans 50 000 navires devront être démantelés dans le mondes. Dans le cas exemplaire du Clémenceau, nous demandons au Premier ministre français d’envoyer un message clair à la communauté internationale dans ce sens », termine Martin Besieux, chargé de campagne Shipbreaking à Greenpeace International.

1. Les autorités grecques ne disposant pas des capacités logistiques nécessaires pour assurer le désamiantage avaient alors refusé d’accueillir le bateau.
2. Société de projet de droit panaméen filiale de Eckhard Marine elle-même filiale à 100 % du groupe industriel allemand Thyssenkrupp
3. Dans son estimation, l’Etat français ne prend en compte ni l’amiante dans les cheminées ni celle présente dans les planchers du navire.
4. Selon un courrier officiel du ministère de la défense française daté du 1er février 2005

Le Clémenceau dans la rade de Toulon.

Notes

[1Cette cyber @ction est aussi signable en ligne
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