il y a 60 ans, Ethel et Julius Rosenberg étaient exécutés


article de la rubrique peine de mort
date de publication : mercredi 19 juin 2013
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Le 19 juin 1953, Julius et Ethel Rosenberg, couple de communistes américains, étaient exécutés, accusés d’avoir livré le secret de la bombe atomique à l’URSS. Soixante ans plus tard, leur fils Robert continue à défendre leur mémoire. Il reconnaît que son père était en contact avec les services de renseignements soviétiques, mais il ne leur a transmis que des informations d’importance mineure. Ses parents ont été victimes d’un déni de justice. Il a créé une fondation d’aide aux enfants de militants progressistes persécutés.


La Ligue des droits de I’Homme se souvient

par Sébastien Madau, La Marseillaise, le 16 juin 2013


La mobilisation en faveur des Rosenberg a été d’une grande ampleur en France dans les années 50. S’il s’est agi au départ d’obtenir leur grâce, après leur exécution, un comité s’est battu pour un nouveau procès. « Nous ne demandions plus l’acquittement mais la révision »
explique René Sazerat, dernier président de l’association avant sa dissolution et la transmission du dossier il y a deux ans à la Ligue des droits de l’Homme. [...]

La LDH organisait hier à Paris une rencontre « de débat et de mémoire pour que l’on se souvienne du soixantième anniversaire de l’exécution des Rosenberg, pour une justice équitable, pour l’abolition universelle de la peine de mort ». Lors des débats, le lien a été fait sur la peine de mort toujours présente dans plusieurs États américains. Elle « reste toujours pratiquée ou au moins légale. Dans les couloirs de la mort, des hommes, au terme de procès uniquement à charge, sont condamnés à cette inacceptable négation des droits » dénonce la Ligue. [...]

Pierre Tartakowsky, président de la LDH, est revenu sur l’engagement de la Ligue au moment de l’affaire avant qu’une discussion ne se tienne autour de la justice et de la peine de mort aux États-Unis, animée par William Goldberg, coresponsable du groupe de travail « Abolition universelle de la torture et de la peine de mort » de la LDH. La compagnie Par les mots et merveilles est ensuite montée sur scène pour jouer la pièce de théâtre Clameurs publiques, avant que Gilles Manceron et Emmanuel Naquet, coresponsables du groupe de travail « Mémoire, histoire, archives » de la LDH, ne fassent une analyse historique. La journée s’est conclue avec Dominique Guibert, vice-président de la LDH, sur « l’actualité d’un combat pour les droits et la justice ».

Affaire Rosenberg : le combat du fils

Entretien réalisé par Sébastien Madau,
publié dans La Marseillaise le 16 juin 2013


Robert Meeropol Rosenberg [1] est le fils de Julius et Ethel Rosenberg, dont l’affaire avait suscité un énorme élan de solidarité dans le monde pour éviter, en vain, leur exécution. Il revient sur l’affaire en estimant que ses parents ont été victimes du tourbillon anticommuniste en pleine Guerre froide. S’il pense que son père a transmis des informations à l’URSS, il réfute l’idée qu’elles aient porté sur la bombe atomique. Orphelin à 6 ans avec son frère Michaël, il milite aujourd’hui pour leur réhabilitation, le respect des droits à travers la Fondation Rosenberg qu’il a créée.

  • Quelles conclusions tirez-vous de l’Affaire Rosenberg, soixante ans après l’exécution de vos parents ?

L’élément le plus flagrant c’est tous ces travaux montrant qu’il s’agit d’un complot, après la déclassification de centaines de milliers de documents jusque-là top secret. Nous avons forcé la déclassification de transcriptions de procédures du Grand Jury qui formaient la base des accusations. De plus, des chercheurs ont basé leurs ouvrages sur les souvenirs d’acteurs du procès et interviewé des personnes impliquées dans la défense et l’action judiciaire. En plus des informations déclassifiées en ex-URSS.

Voici mes conclusions : mon père a été impliqué dans l’espionnage dans les années 40 mais celui-ci ne portait pas sur la bombe atomique. Le couple Greenglass [2] a délivré des informations de type atomique de faible portée à l’URSS, sans l’assistance de mes parents qui n’étaient membres d’aucun réseau d’espionnage atomique. Le gouvernement américain savait que ma mère n’était pas une espionne et que mon père n’était pas un espion atomique, mais les a exécutés quand même.

  • Votre père était donc certes impliqué dans la transmission d’informations à l’URSS, mais pas de la gravité de ce qui les a conduits sur la chaise électrique.

Jusqu’à ce que je suive des cours de droit dans les années 80, je vous aurais dit que mes parents étaient totalement innocents. J’ai réalisé que bien que nous ayons prouvé qu’ils n’avaient pas eu de procès équitable du fait de la collusion secrète avec les procureurs, que les témoins ont menti et que le gouvernement a fabriqué des pièces à conviction, cela ne prouvait pas leur innocence. En d’autres mots, j’ai réalisé qu’il était possible de comploter y compris contre des coupables. Cela m’a permis de découvrir dans les années 90 les nouvelles études plus nuancées.

La divulgation par la CIA de transcriptions de la commission Venona en 1995 [3] a conduit les medias à renouveler leurs conclusions préalables à savoir que mes parents étaient coupables. Les transcriptions, cependant, ne démontrent pas leur implication sur le volet atomique. Julius n’est jamais mentionné et l’espion « Antenna » puis « Liberal » que le gouvernement prétend être mon père était engagé dans un espionnage militaro-industriel, pas atomique. Les pièces à convictions établissent aussi que l’épouse d’Antenna/Liberal n’était pas espionne.

  • Il y a polémique sur l’authenticité de certains témoignages durant le procès.

En septembre 2008, les transcriptions de 43 des 46 témoins passés devant le Grand Jury accusant mes parents ont été rendues publiques. Elles incluent le témoignage de Ruth Greenglass, aujourd’hui décédée, mais pas de David Greenglass, qui est lui toujours vivant. Le témoignage de Ruth ne mentionne pas celui des époux prêtés sous serment (que David avait fourni des croquis ainsi qu’une description de la bombe à J.Rosenberg en septembre 1945, en présence d’Ethel). Il ne mentionne pas non plus les croquis de la bombe ou la présence d’Ethel. Ces révélations concluent que ma mère ne pouvait être coupable.

  • Votre père ne fournissait plus d’informations à l’URSS au moment des faits ?

En 2008, Morton Sobell, accusé avec mes parents, qui avait nié toute implication, mais qui a été déclaré coupable et purgé 18 ans de prison, a reconnu pour la première fois qu’il avait fait passer avec Julius, des informations militaro-industrielles à l’URSS afin de l’aider à combattre les nazis. En octobre 2010, la publication du livre « Verdict final » a révélé que lorsque mon père a été renvoyé du corps d’armée des ingénieurs en janvier 1945, l’URSS, craignant que les Etats-Unis aient découvert qu’il était un espion, l’a dégagé de toute activité d’espionnage. Par conséquent, la supposée rencontre entre espions en septembre 1945 décrite entre les Rosenberg et les Greenglass n’a pu avoir lieu car il n’était plus actif. Au lieu de cela, Ruth Greenglass, toute seule (il insiste sur « toute seule », ndlr), sans les Rosenberg, a rencontré des agents soviétiques trois mois plus tard et leur a délivré les croquis que le gouvernement intitulait « le secret de la bombe atomique ». Le gouvernement américain a menti en disant que mes parents avaient volé le secret de la bombe et l’avait livré à l’URSS. Mes parents n’ont pas commis les actes pour lesquels ils ont été exécutés.

Ci-dessus, une vidéo d’époque


  • L’Affaire Rosenberg parle-t-elle aujourd’hui aux Américains ?

Malheureusement, si vous les interrogez, beaucoup vous regarderont étrangement ou diront vaguement que c’est une histoire d’espionnage pendant la Guerre froide. Mais il y a des exceptions.

J’ai créé un blog en 2012 et un de mes articles comparant les affaires Bradley Manning / Julian Assange [4] à celle des Rosenberg a suscité beaucoup d’intérêt.

De plus, des éléments de la gauche américaine font le parallèle entre les procès des conspirations communistes des années 50 et les lois sécuritaires de l’après 11-Septembre appliquées aujourd’hui. De la même manière que les libertés civiles et les droits de l’homme devaient être sacrifiés dans l’intérêt de la sécurité nationale dans le but de se défendre de la conspiration communiste, le gouvernement prétend aujourd’hui que ces libertés doivent l’être aussi contre la conspiration terroriste internationale.

  • Pour quelles raisons avoir créé le Fonds Rosenberg pour les enfants ?

A 42 ans, m’est venue l’idée de créer un fonds du nom de mes parents qui aiderait les enfants vivant la même expérience que moi. Elle aurait transformé la destruction de ma famille en une force positive bénéficiant à une nouvelle génération de la même manière que des comités de soutien se sont rassemblés pour m’aider mon frère et moi après la mort de nos parents. C’est là ma façon constructive de réagir à l’injustice. Au départ, une douzaine de bailleurs de fonds se sont engagés. A l’automne 1990, avec l’aide du nouveau conseil d’administration de la fondation et des artistes Pete Seeger, Richie Havens, Country Joe MacDonald et Jane Sapp, nous avons rassemblé 2000 soutiens. L’année suivante, nous avons lancé une initiative nationale qui s’est élargie à des milliers d’autres.

La fondation accompagne sur un plan affectif et éducatif les enfants de militants persécutés aux Etats-Unis. Nous récoltons de l’argent que nous redistribuons chaque année.

Nous avons quatre principes : tout le monde a la même valeur, le peuple est plus important que les profits, la paix dans le monde est une nécessité et la société doit fonctionner de manière écologiquement soutenable. Si quelqu’un militant pour un ou plusieurs de ces principes se trouvait attaqué, persécuté, licencié, emprisonné ou tué, leurs enfants seraient éligibles à notre soutien. Nous avons réalisé notre première bourse en totalisant 5000 dollars en 1991 et nous en distribuons actuellement entre 350 et 400 000 chaque année. Nous avons accordé environ 5 millions de dollars pour aider près d’un millier d’enfants en 22 ans.

Si cela amène les nouvelles générations à transformer les Etats-Unis en une nation plus juste économiquement et socialement, nous porterions plus d’attention, à gauche, à transmettre des valeurs progressistes. Mes parents m’ont écrit avant de mourir en se disant « confortés dans la certitude que d’autres continuer(aient) après (eux) ». J’essaie de justifier cette confiance et j’espère que la fondation va la garantir.
 [5]

  • Pourquoi le pouvoir américain est-il si souvent en conflit avec les mouvements progressistes ?

Les Etats-Unis sont le plus puissant empire que le monde ait jamais connu. Ils ont plus de 1000 bases militaires dans plus de 140 pays. La défense américaine représente aussi la plus grande menace environnementale de la planète. Les 1% des plus riches ont une fortune plus importante que celle des 50% les plus pauvres. Le pouvoir criminalise la contestation, détruit les rassemblements, démantèle les programmes publics et appauvrit des millions de gens. Ils résistent mais la police les brutalise, des procureurs zélés les étiquettent comme terroristes et des juges autoritaires ne demandent qu’à les enfermer. Dans ces conditions, les progressistes sont en opposition avec ceux qui sont au pouvoir. Et ces derniers les considèrent comme la plus grande menace.

Ethel et Julius Rosenberg

Sur l’instrumentalisation par l’URSS de l’affaire Rosenberg

par Gilles Manceron et Emmanuel Naquet,
co-délégués du groupe de travail
Mémoires, histoire, archives de la LDH


Julius et Ethel Rosenberg ont été exécutés après avoir été l’objet d’un horrible chantage pour les amener à avouer leurs contacts avec les Soviétiques. L’accusation n’en a apporté aucune preuve et l’idée qu’ils auraient « transmis à l’URSS les secrets de la bombe atomique américaine » était totalement fantaisiste. Ils ont été victimes d’un déni de justice. Mais la campagne en leur faveur a aussi été une formidable instrumentalisation de leur cas par l’URSS stalinienne où se développait alors une violente et meurtrière répression antisémite.

Tout en demandant leur grâce, la LDH a dénoncé cette répression. A la différence de la campagne très différente qu’a lancée l’Humanité près de deux ans après leur arrestation et plus d’une année après leur condamnation, au moment où se produisait cette violente montée de l’antisémitisme en URSS et dans les pays sous son influence. Jusqu’à l’exécution des Rosenberg, le 19 juin 1953, la campagne du parti communiste a expliqué que les poursuites contre eux s’expliquaient par deux choses : leurs opinions favorables à la Paix et le fait qu’ils étaient juifs. Or, on peut faire mille reproches à la procédure contre eux, mettre en cause l’atmosphère d’hystérie anticommuniste, l’obsession de la chasse aux sorcières instaurée par le maccarthysme, etc., mais on ne peut pas dire qu’elle témoigne d’une vague d’antisémitisme. Dénoncés par le frère d’Ethel, David Greenglass, juif comme elle (tout comme sa femme Ruth Greenglass, et comme Harry Gold, qui avait dénoncé Greenglass…), ils ont été condamnés à la demande d’un procureur, Irving H. Saypol, et de son adjoint Roy Cohn, tout deux juifs, par un juge, Irving R. Kaufman, juif lui aussi. Et la large partie de l’opinion américaine qui approuvait leur condamnation n’était pas en proie à un discours antisémite, contrairement à ce qui s’est passé lors de l’affaire Dreyfus.

En revanche, dans le monde soviétique, se répand alors une vague d’antisémitisme que la LDH dénonce vigoureusement. En Roumanie sont arrêtés la ministre des Affaires étrangères, Anna Pauker, née Hannah Rabinsohn, accusée de « cosmopolitisme », le ministre des Finances Vasile Luca et sa femme Elisabeta Birman, ancienne des brigades internationales, et le secrétaire adjoint du PC roumain, Teohari Georgesco. A Prague, c’est Rudolf Slansky, secrétaire général du PC tchécoslovaque, dont le procès a lieu du 20 au 27 novembre 1952. Avec lui, treize autres inculpés, dont dix sont juifs, dont Artur London. Dès lors, l’Humanité publie quotidiennement en les juxtaposant des articles qui justifient ce procès de Prague et d’autres qui présentant les Rosenberg comme des victimes aux États-Unis d’une persécution antisémite. Celui du 27 s’intitule : « Pour Slansky et ses complices, un seul châtiment équitable : la mort » ; celui d’André Stil, le 29 novembre, s’en prend à ceux qui protestent contre la mort des Rosenberg et « aussi contre celle de Slansky » et qui condamnent la peine de mort « en général » : « La condamnation à mort d’Ethel et Julius Rosenberg est exactement le contraire de la condamnation de Slansky. La première est un crime. La seconde est la mise à la raison de criminels. Les mêmes pensées, les mêmes sentiments qui les font s’indigner de la condamnation des Rosenberg doivent pousser tous les démocrates, tous les partisans de la paix et de la liberté à applaudir à la condamnation de Slansky et de sa clique ». En même temps, l’antisémitisme qui sous-tend le procès Slansky est nié et qualifié de « mensonge ». Le 3 décembre 1952, Slansky est pendu avec dix autres condamnés à mort du procès de Prague, dont huit sont juifs.

En URSS, s’achève alors l’opération de liquidation des dirigeants du Comité antifasciste juif d’Union soviétique. Entre avril et juillet 1952, le conseil militaire de la Cour suprême, au terme de délibérations secrètes, a condamné à mort treize d’entre eux, qui ont été secrètement exécutés dans la nuit du 12 au 13 août. Au total, dans cette affaire, 125 condamnations, dont 25 à la peine capitale, sont prononcées et des milliers de Juifs sont arrêtés ou chassés de leur travail, notamment dans les milieux de la culture, de l’information, de la presse, de l’édition, de l’enseignement et de la médecine. Et les persécutions antisémites se sont poursuivies en URSS, puisqu’entre l’été 1952 et janvier 1953, Staline dénonce le « complot des blouses blanches ». Une dizaine de médecins soviétiques, pour la plupart juifs, sont arrêtés, accusés d’avoir assassiné des dirigeants. L’Humanité applaudit. A l’opposé, la Ligue s’indigne : « Le Comité central de la LDH, profondément ému par le renouveau d’antisémitisme que révèlent les poursuites intentées à un nombre important de médecins, surtout israélites, à Moscou, et la nature même de ce procès, Inquiet de retrouver les mêmes signes que dans le procès Slansky en Tchécoslovaquie, Considérant que l’antisionisme apparaît en l’occurrence comme l’une des formes de l’antisémitisme, S’attriste et d’indigne de voir renaître l’exploitation du racisme que l’on croyait disparu avec l’hitlérisme ; Et fait appel à la conscience du monde civilisé pour qu’une protestation unanime s’élève contre le retour de passions et de pratiques qui déshonorent l’humanité ».

Mais la campagne qu’a impulsée le parti communiste français à l’époque a été une formidable réussite. En utilisant le thème de l’antifascisme, elle a réussi à rassembler un grand nombre de personnalités de différents horizons politiques, à présenter dans l’opinion publique française l’affaire Rosenberg comme une « affaire Dreyfus », et, malgré la faible voix de la LDH et de quelques autres, à l’ériger comme un écran destiné à éclipser les véritables « affaires Dreyfus » d’alors qu’étaient, bel et bien, alors, le procès de Prague, la répression du Comité antifasciste juif d’Union soviétique et celle du prétendu « complot des blouses blanches ». Revenir sur l’affaire Rosenberg est légitime, mais il ne faut pas non plus oublier ces faits.

P.-S.

Quelques compléments

  • Sam Roberts, « Figure in Rosenberg Case Admits to Soviet Spying » – un protagoniste de l’Affaire Rosenberg reconnaît l’espionnage soviétique –, New-York Times, le 11 septembre 2008 : http://www.nytimes.com/2008/09/12/n....
  • Sam Roberts, « Father Was a Spy, Sons Conclude With Regret » – Papa a espionné, concluent à regret les fils –, New-York Times, le 16 septembre 2008 :
    http://www.nytimes.com/2008/09/17/n...
  • L’affaire Rosenberg : un problème historique en suspens. Débat à l’École normale supérieure, le 24 mars 2005 : http://savoirs.ens.fr/expose.php?id=125, avec la participation de
    - Jean-Jacques De Felice, Avocat
    - Marianne Debouzy, professeur, Université Paris 8,
    - Pierre Gervais, maître de conférences, Université Paris 8 / EHESS
    - Alexandre Rios-Bordes, professeur, Université François-Rabelais de Tours
    - René Sazerat, président de l’Association pour le réexamen de l’affaire Rosenberg

Notes

[1Robert et Michaël Meeropol ont été adoptés par Abel et Anne Meeropol.

[2Le couple Grenglass (David et Ruth) a accusé les Rosenberg. A noter que Ethel Rosenberg était la soeur de David Greenglass.

[3Venona était une collaboration entre services secrets américains et britanniques destinée à contrer le renseignement soviétique. Elle a cessé en 1980 et ses documents divulgués en 1995.

[4Bradley Manning est un soldat américain ayant dévoilé des câbles diplomatiques d’ambassades américaines et publié par Julian Assange sur Wikileaks.
[Note de LDH-Toulon] – voir cette page.

[5En savoir plus sur le site de la fondation en cliquant ici.


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