comment Sarkozy drague les rapatriés


article de la rubrique extrême droite
date de publication : jeudi 21 octobre 2010
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A l’approche de 2012, la chasse aux voix est ouverte. Le 50e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie est l’occasion pour une droite embarrassée par son héritage gaulliste de récupérer à son profit le regain de la « nostalgérie », voire de se concilier les faveurs d’une extrême-droite qui porte encore le deuil de l’OAS. Nathalie Funès et Agathe Logeart dévoilent les dessous de cette opération de séduction.

Cet article est repris du Nouvel Observateur, n°2398 (21 au 27 octobre 2010), qui comporte un important dossier de témoignages de soldats de la guerre d’Algérie, de pieds-noirs et d’Algériens.




Manifestation le 21 mai 2010 à Cannes contre le film Hors-la-loi. De gauche a droite, Philippe Tabarot, vice-président du conseil général des Alpes-Maritimes, Jacques Peyrat (béret), ancien maire de Nice, Lionnel Luca et Michèle Tabarot (blonde), députés des Alpes-Maritimes, Nadia Moussalem, conseillère municipale de Cannes, et Henri Leroy (tête baissée), maire de Mandelieu.

Il a fallu du temps et bien des querelles, mais, cette fois, la promesse est tenue : depuis le 19 octobre, la Fondation pour la Mémoire de la Guerre d’Algérie, des Combats du Maroc et de Tunisie [1] a pris
ses quartiers au sein de l’Hôtel des Invalides, dans de modestes locaux de 73 mètres carrés. Longtemps on avait jugé préférable de la laisser dans les cartons : contours trop flous, guerre des lobbies et des mémoires, clientélismes rivaux et douleurs toujours à vif, la Fondation avait pris des allures de piège. Déjà, sa naissance s’était faite sous les huées, lors du débat de la loi du 23 février 2005 « portant reconnaissance de la nation et contribution nationale des rapatriés », qui prévoyait l’enseignement à l’école du « rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord ». Ce calamiteux article 4 a fini par disparaître. L’indemnisation des anciens activistes de l’OAS, elle, est restée, ainsi que la création de la Fondation, initialement prévue pour 2008. Deux ans plus tard, comment tergiverser encore, alors que se profile une nouvelle campagne présidentielle ? Il a bien fallu s’exécuter. Mais la manoeuvre est à haut risque, dans un contexte où les passions restent vives, et où la politique est accusée par bien des chercheurs de vouloir tenir l’histoire en laisse.

Le carrefour Salan à Toulon

Le général de Gaulle a échappé le 15 août 1964 à un attentat en haut du mont Faron : c’est sur la route y accédant que Jean-Marie Le Chevallier, ex-maire Front national de Toulon, avait choisi de faire poser une plaque en l’honneur du général putschiste Raoul Salan.

Carrefour "général Raoul Salan" à Toulon

Son successeur, l’UMP Hubert Falco, sous la pression notamment de la Ligue des Droits de l’Homme, l’a rebaptisée au nom du... colonel Salan, libérateur de la ville de Toulon le 28 août 1944, à la tête du 6e régiment de tirailleurs sénégalais.

Un ancien de Minute

De même que François Mitterrand avait su s’attirer la faveur d’anciens activistes de la guerre d’Algérie en s’engageant à faire voter l’amnistie des généraux factieux, Nicolas Sarkozy n’a jamais ménagé sa peine pour séduire les rapatriés. Et pour cause, « ils pèsent aujourd’hui deux millions de voix », estime Bernard Coll, Algérois de Bab el-Oued et secrétaire général de l’association Jeune Pied-Noir. En 1962, 1,2 million de pieds-noirs et 90 000 harkis se sont installés de ce côté-ci de la Méditerranée. Avec leurs enfants et leurs petits-enfants, ils forment une grande famille réputée voter à droite, voire à l’extrême-droite.

Le 7 février 2007, pour l’un de ses premiers discours de campagne, c’est tout naturellement à Toulon (la seule ville de plus de 100 000 habitants qui ait élu un maire FN, entre 1995 et 2001) que le candidat Sarkozy a choisi de planter son micro [2]. Toulon, d’où est partie la flotte de Charles X à la conquête de l’Algérie, en mai 1830, et où ont débarqué, cent trente-deux ans plus tard, 30 000 rapatriés. « Cessons de noircir le passé ! ordonnait le futur chef de l’État. De quel droit demandez-vous aux fils de se repentir des fautes de leurs pères, que souvent leurs pères n’ont commises que dans votre imagination ? » Dans la dénonciation de « la mode de la repentance », proclamée ce jour-là devant une foule conquise de 7 000 personnes, comment ne pas voir la patte du conseiller très particulier du futur président, Patrick Buisson, ancien de Minute, auteur avec Pascal Gauchon, leader du Parti des Forces nouvelles, d’OAS. Histoire de la résistance française en Algérie ? L’obsession algérienne de Buisson avait commencé tôt : tous ses portraits rapportent que, élève au lycée Pasteur de Neuilly, il avait refusé de
participer à une minute de silence en hommage aux victimes d’un attentat de l’OAS [3]. Habile artisan de la stratégie de siphonnage des voix lepénistes, Buisson avait très bien compris l’importance du vote rapatrié.

Détestation explosive

Aussi, pendant la campagne présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy l’avait-il promis : la Fondation serait « dirigée par les rapatriés pour les rapatriés ». Il l’avait répété en avril, devant une soixantaine de représentants des associations de pieds-noirs réunis dans son QG de campagne, rue d’Enghien, à Paris. Il y avait là des modérés, qui se laissaient volontiers séduire, mais aussi, bien plus coriaces, des ultras et des anciens de l’OAS, comme Jean-François Collin, président de l’Adimad (Association de Défense des Intérêts moraux des Anciens Détenus – en fait les détenus de l’OAS –, créée en 1967 par le général Salan). Déjà peu enclin à se laisser amadouer par un héritier de ces gaullistes toujours perçus comme les fossoyeurs de l’Algérie française, Collin garde un souvenir exaspéré de ce rendez-vous Il raconte que, à un représentant d’association qui s’étonnait d’avoir reçu une réponse très sèche à un courrier adressé à Nicolas Sarkozy, le candidat avait répondu : « Vous ne croyez tout de même pas que je lis toutes les lettres que l’on m’envoie, ni que j’y réponds moi-même ? » Après, raconte toujours Collin, « Sarkozy a enlevé ses chaussures, et s’est gratté les mollets avec ses doigts de pied A quelques-uns, on s’est regardés, et on s’est dit qu’on n’avait pas grand-chose à attendre d’un type pareil ». Certes racontée par un ancien de l’OAS, l’anecdote en dit long sur la détestation toujours explosive d’une frange de la famille éclatée des rapatriés. La reconquête d’électeurs comme Jean-François Collin vaut bien des tentatives de séduction.

De l’OAS à Marine

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Jean-François Collin (DR)

Jean-François Collin, président d’une association d’anciens de l’OAS, est né en 1939 au 55 de la rue d’Isly, à Alger. C’est en mai 1954, quand il a vu sur la vitrine de l’agence Havas l’annonce de la chute de Dien Bien Phu, qu’il a senti couler ses premières larmes d’adulte. A 15 ans, il a décidé qu’il ne pourrait jamais accepter de voir la France battue. Appelé en novembre 1959, il a servi chez les paras avant de déserter et de suivre les généraux putschistes. Attentats. Procès. Condamnation à douze ans de réclusion. Cinq ans passés dans la citadelle de l’île de Ré. Reconversion dans les affaires. Aujourd’hui retraité prospère, il continue à réunir, dans sa jolie maison entre Hyères et Toulon, ses anciens camarades du Front national, ses « cousins » du MNR de Bruno Mégret et ses amis, anciens soldats perdus d’une Algérie française qui n’ont jamais mis de sourdine à leur colère. Quand on lui parle de la Fondation pour la Mémoire de la Guerre d’Algérie, il ricane : « C’est un bidule, rien de plus. » Même s’il ne l’aime pas beaucoup, en 2012, il votera pour Marine Le Pen. What else ?

A. L.


D’autant qu’à bas bruit on assiste à une véritable renaissance non seulement de la « nostalgérie », mais d’un courant ouvertement pro-Algérie française. Comme deux millions d’appelés et de réservistes, Henri Pouillot a fait son service militaire en Algérie. Affecté de juin 1961 à mars 1962 à la villa Susini, le centre d’« interrogatoires » des paras du 1er REP, dissimulé dans une jolie villa hispano-mauresque sur les hauteurs d’Alger, il a été marqué à jamais par ce qu’il y a vu. Inlassable militant anticolonialiste et dénonciateur de l’usage de la torture, il tient sur son site internet [4] un décompte précis des stèles à la gloire de l’Algérie française qui ne cessent d’être érigées à travers le pays. Selon ses calculs, il y en avait une quinzaine en 2002, et 60 aujourd’hui. Comme celle des « fusillés de l’Algérie française » au cimetière du Haut- Vernet, à Perpignan. Avec la sculpture d’un condamné à mort tombé sous les balles d’un peloton d’exécution et une plaque énumérant les noms de Jean Bastien-Thiry (exécuté après l’attentat du Petit-Clamart contre le général de Gaulle), Roger Degueldre, Albert Dovecar et Claude Piegts (membres de l’OAS responsables de l’assassinat en 1961 à Alger du commissaire Roger Gavoury pour lequel ils ont été condamnés à mort et fusillés).

On pense
A vous
Sans cesse

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A Perpignan, début juin 2008.

Il faut regarder de près pour déchiffrer le message codé inscrit (ici à Perpignan) sur les rubans des gerbes bleu, blanc, rouge, et régulièrement déposées au pied des monuments aux morts de la guerre d’Algérie. L’Organisation armée secrète, née en 1961, serait responsable de la mort de 2 000 personnes, tuées dans des attentats ou des assassinats ciblés. 4 000 membres de l’organisation secrète ont été condamnés.

Une page OAS sur Facebook

Les sites internet de glorification de l’empire colonial ont aussi envahi la Toile. Il y a même eu récemment une page OAS sur Facebook : le commissaire Gavoury y était qualifié de « bâtard (...) qui aurait dû avoir une longue agonie ». Une célèbre militante FLN était traitée de « pute fellouze » à qui on devrait « introduire un rat affamé dans le vagin ». Le fils du commissaire, Jean-François Gavoury, fondateur de l’Anpromevo (Association nationale pour la Protection de la Mémoire des Victimes de l’OAS) a déposé plainte contre X en mai dernier et obtenu la suppression de la page.

Désormais, loin de la geste gaulliste, quelque chose a basculé : « Sous Nicolas Sarkozy, la glorification coloniale n’est plus taboue, analyse Nicolas Bancel, coauteur de Ruptures postcoloniales (La Découverte). Longtemps cantonnée à l’extrême-droite, elle fait partie désormais du discours de la droite classique, y compris gaulliste. L’histoire est conçue comme un instrument politique, réduite à une vision édifiante faite de grandes figures et d’exploits militaires, qui ont pour but de ressourcer le sentiment patriotique Dans ce cadre, on a des raisons d’être inquiet quant aux orientations de la Fondation pour la Mémoire de la Guerre d’Algérie. »

Aussi, avant même son lancement, la Fondation a-t-elle suscité bien des interrogations. Le choix de son président – l’ex-patron d’Axa Claude Bébéar – a surpris : hormis ses qualités personnelles, il est surtout connu pour être lié aux associations de harkis. Officier en Algérie, il avait été traumatisé par le massacre des supplétifs qui avaient servi sous ses ordres. Hubert Falco, secrétaire d’Etat à la Défense et aux Anciens Combattants et maire de... Toulon, a beau répéter que la Fondation « sera au service de l’histoire, indépendante de tout pouvoir et ouverte à tous » et que « chacun pourra venir dire sa vérité, les anciens du FLN et de l’OAS, les Algériens et les Français... », beaucoup craignent que la « vérité » ne soit orientée. 60% du budget (de 7,2 millions d’euros) sera assuré par trois associations d’anciens combattants, Les Gueules cassées, la Fédération nationale André Maginot - présidées par des officiers à la retraite ayant combattu en Algérie – et Le Souvenir français. On trouve même à la vice-présidence de l’une d’elles – Les Gueules cassées – un signataire du « Manifeste des 521 généraux ayant servi en Algérie » qui affirme que l’armée en Algérie a « d’abord » lutté « contre toutes les formes de torture, d’assassinat, de crimes ». [5]
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La mise en place du comité scientifique, aussi, a relevé du casse-tête. Nombre d’historiens réputés, comme Benjamin Stora, Gilbert Meynier ou Jean-Charles Jauffret, ont refusé d’y entrer. « C’est une entreprise électoraliste pour recruter les voix les plus extrémistes des "nostalgérique", s’insurge Jean-Charles Jauffret, spécialiste de l’histoire militaire coloniale. Avec le temps, ils se sont radicalisés et ont formé un lobby politique influent. Le Front national ne se comprend pas sans eux depuis une quinzaine d’années. Or ces voix extrêmes seront fondamentales dans la présidentielle de 2011. »

L’annonce de la naissance de la Fondation a été faite deux jours avant la sortie du film Hors-la-loi. Le calendrier n’a surpris personne. Lors de la présentation au Festival de Cannes, en mai dernier, du film de Rachid Bouchareb – qui raconte l’histoire de trois frères algériens émigrés à Paris et membres du FLN pendant la guerre –, 1 200 personnes étaient venues sur la Croisette crier à la falsification de l’histoire et au négationnisme. La plupart de ceux qui défilaient, bardés de médailles, bérets rouges ou verts, sous une forêt de drapeaux tricolores, n’avaient pas vu le film. Mais, pour eux, le simple fait de regarder la guerre à travers les yeux de nationalistes algériens et d’évoquer les massacres du 8 mai 1945 à Sétif constituait un outrage. En tête de cortège, des élus UMP ceints de leur écharpe tricolore : Bernard Brochand, Jean-Claude Guibal, Jean Leonetti, Lionnel Luca et Michèle Tabarot, tous députés des Alpes-Maritimes et défenseurs acharnés de la loi de février 2005.

Il ne manquait que la députée-maire UMP d’Aix-en-Provence, Maryse Joissains. Mais c’est à domicile qu’elle joue le mieux. Le mensuel satirique régional « le Ravi » a ainsi raconté le show « nostalgérique » du 27 mars dernier, intitulé « La mémoire qui saigne », auquel elle participait dans la grande salle de spectacle de sa ville, le Pasino. En Monsieur Loyal, le chanteur et écrivain Jean-Pax Méfret, ancien de Minute et auteur d’une biographie de Jean Bastien-Thiry et, pour les pitreries, Robert Castel, « le » comédien pied-noir. On a conspué « les fellouzes et les gaullistes qui ont trahi », diffusé la bande-son de la fusillade de la rue d’Isly, où, le 26 mars 1962, l’année française a tiré sur des manifestants venus défiler à l’appel de l’OAS. Madame le maire est alors montée sur scène, raconte le journaliste Jean-Baptiste Malet. « Quand on fait de la repentance toute la journée, s’est enflammée Maryse Joissains, quand on renie ce qu’est la France, quand on s’apitoie sur des gens qui salissent notre drapeau, qui hurlent quand on joue notre hymne, qui ne respectent pas nos valeurs, alors, je dis à tous ceux-là : il y a dans ce pays des gens qui n’acceptent pas, qui n’acceptent plus. Une nouvelle génération est en train de se lever, celle de ceux qui savent dire non. Et vous en faites partie ! » Quand dans la salle on a crié : « Vive Le Pen ! », personne n’a semblé trouver cela incongru.

La fusillade de la rue d’Isly

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Gerbes déposées à Toulon le 26 mars 2008, au pied du monument aux “martyrs de l’Algérie française”. De gauche à droite : l’Adimad, la mairie de Toulon, le Cercle national des combattants.

Le 26 mars 1962, alors que l’OAS a appelé les pieds-noirs à briser l’encerclement du quartier algérois de Bab el-Oued, l’armée française tire sur la foule qui s’avance rue d’Isly, tue 56 personnes et en blesse 140. La reconnaissance des victimes comme « morts pour la France » est une
revendication des associations de rapatriés.

Promesses non tenues

La parole des revanchards de l’empire colonial se serait-elle peu à peu libérée ? C’est ce que pense l’historien Benjamin Stora : « Les politiques ont ouvert une porte et le contexte était porteur. Car les batailles mémorielles sont de plus en plus vives. Les nostalgiques sont plus puissants. C’est le combat de leur vieillesse, de leur retraite, un combat un peu désespéré. Ils étaient propriétaires de la mémoire de l’Algérie française. Ils se sentent aujourd’hui remis en cause par la fragmentation de cette mémoire, celle des enfants d’évmigrés, des juifs, des harkis. Comme en 1991, lorsque 5 000 jeunes d’origine algérienne ont défilé dans la capitale pour commémorer la répression des manifestations parisiennes du 17 octobre 1961, où des dizaines d’Algériens, ont péri dans. la Seine et ailleurs. »

Les pouvoirs publics ferment les yeux... et donnent aussi des gages. A Toulon, Hubert Falco a décidé de faire éclairer par de longues flammes bleues, blanches et rouges le monument aux martyrs de l’Algérie française inauguré en 1980 par le général putschiste Edmond Jouhaud, où Jean-Marie Le Pen aime tant parader, dès qu’il fait un tour dans la région. A Paris, on ne fait aucune objection quand l’association Souvenir du 26 mars 1962 ravive la flamme de l’Arc de triomphe à chaque anniversaire de la fusillade de la rue d’Isly. Récemment, l’Etat a enfin accédé à une revendication de nombreux rapatriés : l’inscription des noms des victimes de la fusillade à côté de ceux des militaires « morts pour la France », sur le Mémorial national de la guerre d’Algérie, quai Branly, à Paris. Mais il reste encore une longue liste de promesses – non tenues – du candidat Sarkozy, comme la légitime reconnaissance de la responsabilité de l’Etat français dans le massacre des harkis.

2012, année de l’élection présidentielle, sera aussi celle de la commémoration du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie. La Fondation veut en être le fer de lance. Nicolas Sarkozy a déjà fait savoir que, à quelques semaines du premier tour, il ne manquerait pour rien au monde le lancement des cérémonies, à Nice, chez son ami Christian Estrosi.

Nathalie Funès & Agathe Logeart


P.-S.

L’éclairage tricolore du monument Toulonnais dédié aux “Martyrs de l’Algérie française” [Ajouté par LDH-Toulon]

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Le monument aux martyrs de l’Algérie française et son éclairage nocturne (Toulon, le 22 juillet 2010)

A l’origine, avant son plasticage en juin 1980, un bas-relief y représentait un parachutiste effondré, les épaulettes arrachées, où on pouvait reconnaître Roger Degueldre, créateur des commandos Delta de l’OAS, condamné à mort en 1962 par la Cour de sûreté de l’Etat et fusillé au fort d’Ivry, le 6 juillet 1962. [6]

Notes

[1Voir article 4126.

[Les notes ont été ajoutées par [LDH-Toulon].]

[3Voir : article 3218.

[4http://www.henri-pouillot.fr
On peut aussi consulter le site très documenté de la section de Toulon de la Ligue des droits de l’Homme : http://www.ldh-toulon.net

[5Depuis que cet article a été écrit, on a trouvé deux autres signataires du Manifeste des généraux dans le conseil d’administration de la fondation (voir article 4126).

[6Pour en savoir plus, voir cette page.


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