base élèves : une prise de position de la LDH


article de la rubrique Big Brother > base élèves, non !
date de publication : vendredi 8 mai 2009
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La Ligue des droits de l’Homme rappelle qu’elle partage nombre des inquiétudes exprimées à Valence, le 25 avril dernier, lors de la seconde journée nationale de rencontre du Collectif national de résistance à base élèves.

Cette prise de position s’inscrit dans une succession de réactions de la LDH devant la mise en place du logiciel Base élève 1er degré. Depuis le communiqué du 2 juillet 2007 où elle demandait que soit mis fin à une « expérimentation qui porte atteinte au respect des libertés individuelles », la LDH a publié un communiqué le 5 octobre 2007, suivi d’une pétition le 24 janvier 2008, puis les communiqués des 16 juin 2008 et 3 novembre 2008, pour terminer par la lettre adressée le 20 mars 2009 à Xavier Darcos, au nom des six organisations – FCPE, FSU, LDH, Ligue de l’enseignement, SGEN/CFDT, Unsa-SE.


Prise de position

Sans faire partie du Collectif National de Résistance à Base-Elèves, la LDH partage beaucoup des inquiétudes formulées par ce collectif dans le communiqué de presse qu’il a rendu public à l’issue de sa deuxième rencontre nationale du 25 avril.

La LDH continue notamment de travailler sur les interconnexions que rendraient possibles la mise en place d’un Identifiant national élèves (INE) et la Base nationale des identifiants élèves (la BNIE).

En lien avec plusieurs de ses sections qui ont écrit en ce sens à l’Inspection académique de leur secteur, nous continuons de demander la levée des sanctions qui pèsent sur les directeurs d’école qui refusent de remplir Base-Elèves.

Paris, le 7 mai 2009

Françoise Dumont, secrétaire générale adjointe de la LDH
Jean Claude Vitran, responsable du groupe de travail libertés et TIC



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