Salah Hamouri, en prison depuis 1 an, cruel anniversaire


article de la rubrique international > Hors Europe
date de publication : jeudi 23 août 2018
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Salah Hamouri est accusé par les autorités israéliennes d’être membre du Front populaire pour la libération de la Palestine. Dix personnalités proposent de prendre sa place pour qu’il soit libéré. [3]


juillet 2018 : Le 27 juin, le ministre de la Défense israélien a prolongé de 3 mois la détention de M. Hamouri. "Maintenant, cela fait 10 mois que Salah Hamouri est détenu dans les geôles israéliennes. Son épouse, Elsa, est interdite d’entrer en Israël.

Dix personnalités sont "prêtes à s’offrir en otages de la politique illégale d’Israël" ; elles ont écrit au Premier ministre israélien pour lui proposer de libérer Salah Hamouri en échange de quoi, elles acceptent d’être incarcérées à sa place."(Photo et texte extraits de La Marseillaise du 3 juillet 2018)


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"Le 5 septembre 2017, le Tribunal de Jérusalem a rétabli l’exécution d’une peine visant M. Salah Hamouri, initialement prononcée en 2005, et a ordonné son placement en détention pour trois mois.

Cela représente le temps qu’il restait à servir à M. Salah Hamouri sous cette peine, avant sa libération dans le cadre de l’accord d’échange de prisonnier Wafa Al Ahrar.

Un représentant du consulat français de Jérusalem et le père de M. Salah Hamouri ont été empêchés d’entrer dans la salle d’audience.

M. Salah Hamouri est accusé par les autorités israéliennes d’être membre du Front populaire pour la libération de la Palestine (PFLP)." [4]

En novembre 2017, le Collectif pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, dont la LDH est membre, appelait à une journée de mobilisation pour la libération de M. Hamouri.

Salah Hamouri devait être libéré le 28 février 2018. "En février, son internement administratif a été prolongé de quatre mois, renouvelables.

Sans raison autre que son pouvoir discrétionnaire, le gouvernement israélien poursuit dans la voie de l’injustice la plus absolue, ignorant y compris les demandes formulées par le gouvernement français." [5]


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