Raoul Salan clandestinement à Toulon


article de la rubrique extrême droite > Toulon : la stèle, le carrefour
date de publication : mardi 25 août 2015
version imprimable : imprimer


Le paradoxe est que cet incident survient alors que la section de Toulon de la LDH demande depuis des années que des explications soient données sur l’Histoire du monument de la Porte d’Italie.


Salan maquillé

A qui doit-on le maquillage inadmissible d’une plaque commémorative concernant Raoul Salan ?

Rappelons-nous : au moment de quitter la mairie de Toulon, en 2001, après la gestion pitoyable que l’on sait, le Front national a délibérément choisi la provocation : Jean-Marie Le Chevallier a fait adopter le 21 décembre 2000 par le Conseil municipal une délibération qui attribuait le nom de “’Général Raoul Salan, libérateur de Toulon” à un carrefour de la ville — voir le compte rendu des débats [1]. Nous savions tous que le général putschiste avait été condamné pour atteinte à la sûreté de l’Etat, pour son action à la tête d’une organisation terroriste de sinistre mémoire.

Une stèle, comportant le texte de la délibération de décembre 2000, a été fixée à l’extérieur sur le mur d’enceinte de l’Hôpital militaire Sainte Anne, dans l’angle Sainte-Anne / Escartefigue :

La section de Toulon de la LDH a immédiatement protesté, d’autant plus que ce texte comportait une erreur historique. En effet, si le colonel Raoul Salan a effectivement participé à la sanglante bataille de Toulon (qui fit 2 500 morts) c’était en tant que colonel, à la tête du 6e Régiment de tirailleurs sénégalais.

Mais il a fallu attendre plus de 4 ans pour que, invoquant la vérité historique, le Sénateur-Maire Hubert Falco propose au conseil municipal du 24 juin 2005 de renommer le carrefour “Colonel Salan, libération de Toulon” — voté à l’unanimité des présents moins une voix [2].

Voici la nouvelle plaque en marbre blanc qui a été installée avec le texte voté en juin 2005 :

Aujourd’hui, on découvre que le texte qui figure sur la plaque est celui de décembre 2000 ...

Comment cela s’est-il passé ? Il est vraisemblable que les choses se sont déroulées de la façon suivante : une reproduction du texte de la délibération de 2000 a été faite sur une plaque de Gerflex qu a été à son tour solidement fixée sur le plaque en marbre — voyez le coin en bas à droite de la photo ci-dessous :

Il faut que les autorités civiles et militaires rappellent la légalité et remettent les choses dans leur état antérieur.

Pour la LDH de Toulon il est essentiel que la vérité historique soit respectée !

Notes

[1Intersection des boulevards du Faron, Sainte Anne, et de la corniche Escartefigue.


Suivre la vie du site  RSS 2.0 | le site national de la LDH | SPIP