Les faits qui se sont produits à Aulnay-sous-Bois sont graves


article de la rubrique justice - police > violences policières
date de publication : jeudi 9 février 2017
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« Dîtes vous bien et répétez le autour de vous : toutes les fois qu‘une violence illégitime est commise, ce sont des dizaines de ses camarades qui souhaitent le venger. Cette escalade n‘a pas de limites. Frapper un manifestant tombé à terre, c‘est se frapper soi même, en apparaissant sous un jour qui atteint toute la fonction policière … ». [1] source : [2]


En cette circonstance, la violence policière a pris un caractère sexuel et raciste. Des insultes comme « salope », « négro », « bamboula » auraient été proférées.
Depuis des années, la question des violences policières est posée. Qu’elles aient ou non un caractère racial, elles portent atteinte à la sécurité des citoyen-ne-s et à la crédibilité de la police elle-même. Or nous avons besoin d’une police forte et juste. Ce quinquennat ne peut s’achever sans qu’on mette en œuvre un véritable plan contre ce fléau, qui mine notre République. La violence ne peut être une réponse. A la République de démontrer que ses outils sont les seuls qui vaillent.
C’est pourquoi nous demandons de toute urgence à être reçus par monsieur le Président de la République, monsieur le Premier ministre et monsieur le ministre de l’Intérieur pour nous assurer de la mise en place de solutions concrètes, pour mettre fin à ces abus et rétablir la confiance entre les citoyens et les forces de l’ordre.

Communiqué commun : le Cran, la LDH, la Licra, le Mrap, SOS Racisme - Paris, 8 février 2017

Notes

[1Maurice Grimaud (Préfet de police de Paris, pendant les émeutes de Mai 1968), mettait en garde ses troupes


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