En Iran, le supplice de Kylie Moore-Gilbert : détenue à l’isolement depuis 20 mois, la chercheuse aurait tenté de se suicider. [1]
25-10-2020 : "L’universitaire australienne Kylie Moore-Gilbert aurait été transféré de la célèbre prison iranienne de Qarchak vers un lieu inconnu.
Des amis du Dr Moore-Gilbert ont déclaré que des contacts en Iran leur avaient dit qu’elle avait été emmenée ailleurs avec toutes ses affaires ce week-end. Des rapports similaires ont été publiés par l’Agence de presse des militants des droits de l’homme (HRANA) en Iran.
Jessie Moritz, qui est une amie du Dr Moore-Gilbert, a déclaré s’inquiéter de ce qui lui était arrivé : « C’est très inquiétant de ne pas savoir où elle est », a-t-elle déclaré à ABC."
"Kylie Moore-Gilbert possède la double nationalité australienne et britannique. Elle a été reconnue coupable d’espionnage en 2018, et condamnée à dix ans de prison.
Son incarcération a été maintenue quasiment secrète pendant un an, conformément à la stratégie de diplomatie discrète du gouvernement australien.
Plusieurs de ses collègues ont fini par perdre patience vis-à-vis de cette stratégie, et lancé une pétition [2] appelant le gouvernement australien ainsi que son université de rattachement à engager une campagne publique active. (...)
Kylie Moore-Gilbert clame son innocence tout en affirmant que les services secrets iraniens ont cherché à la recruter en contrepartie de sa liberté." [3]
Appel à tous les universitaires : Signez notre pétition !
Nous recueillons les signatures d’universitaires et de chercheurs diplômés afin de présenter une pétition ciblée au gouvernement australien et à l’Université de Melbourne appelant à l’action pour Kylie. [4]