robots tueurs


article de la rubrique peine de mort
date de publication : mercredi 23 août 2017
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La lettre ouverte aux Nations unies, signée en août 2017 par 116 fondateurs d’entreprises de robotique et d’intelligence artificielle et demandant l’interdiction des robots tueurs autonomes n’est pas la première réaction. En 2015 déjà, des scientifiques soulignaient que des armes «   intelligentes  » mais sans aucune disposition morale, «  sont idéales pour des tâches telles qu’assassiner, déstabiliser les nations, soumettre les populations et tuer un groupe ethnique particulier  ».



 [1]

Les kalachnikovs de demain ? :

" Dès 2015, les scientifiques redoutaient que «   des dictateurs  » utilisent les robots autonomes comme forces de l’ordre, ou que des «  seigneurs de guerre  » s’en servent pour «  perpétrer un nettoyage ethnique  ». (...)

"Ils expliquaient que ces robots ne sont pas coûteux à fabriquer, ne nécessitent aucune matière première rare, et qu’ils risquent d’apparaître rapidement «  sur le marché noir  ». Passant «   aux mains de terroristes   », ils deviendraient les «   kalachnikovs de demain   ».

Stop Killer Robots :

La campagne «   Stop Killer Robots   » est très critiquée, tant aux Etats-Unis qu’en Europe, par de nombreux spécialistes militaires, des ingénieurs de l’armement et des théoriciens de l’éthique des armes.

En février 2013, le juriste américain Michael Schmitt, professeur de droit international à l’US Naval War College, a tenu à répondre sur le fond à Human Rights Watch dans le National Security Journal, de la faculté de droit de Harvard. Il estime que les opposants aux SALA jouent sur les mots en s’en prenant à l’ « autonomie des machines   », alors que de nombreuses armes opérationnelles utilisent déjà des technologies intelligentes."

Robots aidant, robots tuant :

« New Bee », ces robots volants autonomes fonctionnant à l’énergie solaire sont capables de polliniser les champs. Ces robots seraient même capables d’éliminer les frelons tueurs d’abeilles en les gazant… Militarisés, ils pourraient attaquer en essaim.

Le Black Hornet est un minuscule hélicoptère de reconnaissance, qui pourrait être militarisé. Il a déjà servi en Afghanistan, et peut désormais voler la nuit : une de ses trois caméras est remplacée par un capteur infra-rouge. Tout équipé, il ne pèse que 18 grammes." [2]

LIRE LA LETTRE OUVERTE adressée aux Nations Unies : [3]


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