prisonnier-e-s basques, les artisans de la paix


article de la rubrique prisons > les longues peines
date de publication : dimanche 15 avril 2018
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Xistor Haranburu, Jakes Esnal, Ion et Unai Parot furent interpellés, il y a 28 ans. Les trois premiers sont détenus en France. Le quatrième purge une peine de 40 ans de prison, dans le sud de l’Espagne.


avril 2018 : Les requêtes de celles et ceux qui demandent la libération des 4 prisonniers sont systématiquement rejetées. La dernière fois, c’était en février dernier. Bagoaz en garde un souvenir amer. La cour d’appel de Paris refusait la demande de liberté conditionnelle formulée par Ion Parot. Le tribunal d’application des peines l’avait acceptée, quelques mois plus tôt, mais le parquet avait alors immédiatement fait appel.

En février, la cour estimait finalement que la libération conditionnelle de Ion Parot n’était pas "dans l’intérêt des victimes, des parties civiles, ni de la société". Pour les magistrats, la sortie de prison de ce Basque de 66 ans, condamné pour des faits remontant aux années 80, "constituerait un trouble grave à l’ordre public". [1]

La délégation au travail

juillet 2017 : "La question des prisonniers basques n’est plus seulement une question basque, elle s’inscrit désormais dans les agendas des autorités françaises."

Reçue à Paris le 10 juillet, une délégation portant la voix du Pays Basque et sa volonté d’avancer dans le processus de paix, a insisté sur la nécessaire implication des autorités françaises sur la question clef des prisonniers basques. 8 rencontres ont eu lieu.

Communiqué de presse - 10 juillet 2017 [2] :

"8 rencontres ont eu lieu au niveau de l’exécutif (ministère de la justice), du législatif (divers groupes parlementaires et vice-présidente de l’Assemblée Nationale), mais aussi auprès d’organismes indépendants de défense des droits de l’Homme (Commission nationale consultative sur les droits de l’Homme-e-s, défenseur des droits, contrôleure générale des lieux de privation de liberté) et du syndicat de la magistrature.

La délégation considère que la journée a été très positive par la qualité de l’écoute, et par les perspectives de travail envisagées.

La question des prisonniers basques n’est plus seulement une question basque, elle s’inscrit désormais dans les agendas des autorités françaises."

Composition de la délégation : [3]

P.-S.

LIRE : "Mort aux vaincus" (Pays basque) - C’est par ces termes "Mort aux vaincus" que Michel Tubiana, président d’honneur de la LDH, alertait en 2016 la France et l’Espagne sur la situation en Pays basque - http://section-ldh-toulon.net/mort-aux-vaincus-Pays-basque.html


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