ouvrez-moi cette porte où je frappe en pleurant


article de la rubrique la section LDH de Toulon
date de publication : vendredi 29 décembre 2017
version imprimable : imprimer


« Ouvrez-moi cette porte où je frappe en pleurant ». Sur le thème de l’hospitalité, le concours 2017-2018 accueille les oeuvres d’enfants, de collégiens, de stagiaires réalisant au choix, des textes (prose ou vers, scènes de théâtre, textes de chanson) ou encore, des chansons en musique, des vidéos, des œuvres graphiques, des objets ...


«  Ouvrez-moi cette porte où je frappe en pleurant  » (Apollinaire, premier vers du poème Le Voyageur)

C’est sur le thème de l’hospitalité que nous vous proposons de vous exprimer cette année.

Depuis l’été 2015, des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants frappent aux portes de l’Europe. On les appelle les migrants, ils ont fui leurs pays au péril de leur vie, en raison des conflits, de la guerre et aussi de la misère. Certains deviendront des réfugiés.

La Déclaration universelle des droits de l’Homme stipule que « toute personne a le droit de quitter son pays », que « toute personne a le droit de circuler librement », que « devant la persécution toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l’asile en d’autres pays ».

L’accueil de milliers de réfugiés sur notre territoire national suscite parfois des campagnes de haine et de rejet de l’Autre, comme cela s’est produit après le démantèlement de la jungle de Calais, mais aussi des mouvements de solidarité. De nombreux citoyens s’engagent au quotidien pour rendre plus humaines les conditions de vie des familles ou personnes isolées qui se trouvent dans les centres d’accueil et d’orientation mis en place par les services de l’Etat, mais aussi auprès de celles et ceux qui attendent qu’on leur ouvre les portes de lieux d’hébergement.

L’hospitalité est un devoir, tout comme la protection des personnes qui demandent l’asile au nom de la convention de Genève de 1951 et des principes constitutionnels de la France.

L’hospitalité est aussi une valeur et une tradition dans de nombreuses civilisations, un devoir dans la Grèce antique ; les pays dont sont originaires celles et ceux qui arrivent chez nous sont pour la plupart des pays où l’accueil de l’étranger, de celui qui passe, ne se refuse jamais. Là, pas de peur, de méfiance, mais la bienveillance et l’aide si besoin. Recevoir, respecter, accueillir n’est pourtant pas toujours facile. C’est une manière d’être au monde.

Françoise Dumont
Présidente d’honneur de la LDH


Suivre la vie du site  RSS 2.0 | le site national de la LDH | SPIP