la route est tracée, par Albert Lévy


article de la rubrique justice - police > Albert Lévy
date de publication : mercredi 21 juin 2006
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Albert Lévy, magistrat au parquet de Lyon (membre du Syndicat de la Magistrature et de la LDH) est renvoyé de nouveau devant la 17e chambre (chambre de la presse) du tribunal de grande instance de Paris à une date indéterminée à ce jour.

Albert Lévy est mis en examen pour violation du secret de l’instruction dans une affaire qui remonte à 1998. A l’époque, il était substitut à Toulon, chargé notamment du grand banditisme dans le Var, marqué par les liaisons entre la pègre et certains personnages politiques, et ce dans le contexte d’une municipalité tenue par le Front national.

L’annulation, en 1999, par la cour d’appel de Paris, de la plus grande partie du dossier d’accusation et, par voie de conséquence, de la mise en examen d’Albert Lévy, a été suivie d’une nouvelle mise en examen par la juge d’instruction, parfaitement arbitraire puisque intervenant dans un dossier vide de toute substance. Apres cette ordonnance de renvoi en 2003 - sanctionnée par une annulation partielle par le tribunal correctionnel de Paris en mai 2004 que confirmera en partie la cour d’appel - une nouvelle ordonnance de renvoi vient d’être prise à son encontre le 20 mars 2006 ! [1]

Le 24 mai 2006, une soirée de soutien à Albert Lévy était organisée au CHRD de Lyon. Vous trouverez ci-dessous le texte de son intervention.


Les choses pourraient se passer dans un pays... ici ou là. Mais ce pays, c’est assurément la France, à propos de laquelle un procureur de la République avait osé affirmer, sans sourciller, dans son discours de rentrée judiciaire, qu’on n’appliquait plus la loi au sud de la Loire : on la négociait ! Le parterre d’officiels présents ce jour-là au palais de justice et bardés de décorations, de titres civils, militaires ou religieux, demeura muet à l’annonce de cette vérité qu’il eut du mal à ingérer avant la réception...

Ce pays où tout peut arriver... Le meilleur ! Avec l’affirmation des principes de liberté, d’égalité et de fraternité taillée dans la chair et le sang des justes et pétris dans le sacrifice de leur destin personnel. Le pire ! Avec ses compromissions et sa cohorte de connivences malsaines, alimentées d’intrigues forgées dans l’insupportable raison d’État et masquant pitoyablement le privilège personnel au détriment du bien commun.

... Existe-t-il encore une ou deux poignées d’humanistes qui ne tordent pas le cou à leurs convictions républicaines pour ne satisfaire que leur dessein personnel ?

Existe-t-il encore une ou deux poignées « d’illuminés inconscients », mais suffisamment lucides sur la servitude volontaire dans laquelle on les a placés, pour endiguer ce pire, réfléchi et élaboré par des despotes, investis tant par la grâce de leur auto-révélation que par la reconnaissance publique, qui n’utilisent les rouages de la démocratie que pour mieux s’en servir et asservir ?

Parmi ces rouages, la justice...

La justice, dans ce pays, est rendue dans une ville qu’il m’a été donné de connaître : c’est Toulon.

Toulon, qui affiche depuis des temps immémoriaux une corruption nichée dans l’inconscient collectif comme une sorte de patrimoine artistique.

Toulon, peu regardante sur les « affaires » qui alimentent le folklore local et dont elle tire plutôt fierté, est paradoxalement jalouse de l’image idyllique qu’elle donne d’elle-même, avec son soleil et ses palmiers... Et quand on arrive dans cette ville, que l’on est magistrat du parquet, comme c’est mon cas, on est vite prévenu par une hiérarchie qui ne vous prend pas en traître : « Vous allez savoir beaucoup de choses. Mais ici, ce sont les choses de la vie quotidienne... Forcément souterraine. » Certes, ce n’est pas la vie de tous les gens, mais de quelques-uns « bien en place ». Une minorité infime, mais influente et d’importance. Celle qui fait et défait les carrières. Vous vous entendez alors dire, comme le parterre d’officiels muets et bien élevés de tout à l’heure, qu’officiellement « il n’y a pas d’affaires car il n’y a pas de dossiers ». Mais attention : interdiction de déterrer quoi que ce soit, sauf ordre contraire ! Interdiction de mettre au jour ce que tout le monde sait. Et ce tout le monde étant « les magistrats du parquet et de l’instruction ». Les vrais, les initiés... Ceux qui ont vu, su et tu les compromissions de toutes sortes qui relèvent de la correctionnelle, ou pire encore. Pour ne pas mettre les mains là où ça les rend sales !

On requiert alors votre accord tacite - mais un clignement des yeux suffit à rassurer votre interlocuteur - pour pérenniser le silence face à l’existence d’événements insoupçonnés qui échappent, par tradition locale, à l’information judiciaire.

Mais on ne sait forcément rien quand on arrive ! Alors je fais comme les autres. Je ne cherche pas à fâcher et j’entre allégrement dans le jeu de ces confidences feutrées qui finissent par transformer un novice en initié alors que, d’ignorant, vous devenez imperceptiblement duplice, puis, pour finir, complice.

Moi aussi, j’ai fait comme si je comprenais.

J’en suis au commencement de ma tâche et, lâchement, je pense à m’assurer des faveurs inconnues mais sûrement délicieuses - carrière oblige - d’un hiérarque persuadé de ma bonne et non feinte volonté.

Le problème, avec le temps qui passe et les événements qui alimentent mon esprit, c’est que j’ai forcément commencé à savoir. Et mes premiers renoncements sont apparus... Et je me suis vu ne rien dire. J’étais volontaire pour ne pas m’exposer, par solidarité avec les autres qui savaient...

A Toulon, la compromission de nombres des édiles ne nourrit que très rarement et, en tout cas, en catimini, une presse régionale aseptisée. C’est un peu comme l’air qu’on respire ou l’eau anisée que l’on boit assis confortablement à l’ombre des palmiers. Ça détend l’atmosphère, ça fait rire à gorge déployée et rassérène l’opinion de ceux dont on a définitivement réussi à déniveler l’intelligence, à coups d’actualités « staracadémisées ».

Dans les cafés et dans les bureaux, on en est même à envier la place de celui qui a réussi, dans la plus absolue illégalité, une belle prise. On en félicite sa fortune : « Y a pas eu mort d’homme. C’est une affaire propre. Chapeau ! » L’homme est assuré d’une belle réélection...

Ni vu ni connu !

- Comment ça, ni vu ni connu ? Mais si on le connaît, c’est le...
- Tais-toi ! Y a un dossier ?
- Je n’en sais rien, mais peu importe, il suffit de l’ouvrir...
- Alors, pas de dossier, pas d’affaire...

Une députée, une femme, est morte assassinée...

... L’extrême droite s’est emparée du pouvoir municipal à la surprise surjouée de ses habitants, qui se prétendent, pour la plupart, apolitiques, car, comme beaucoup, ils ne sont « ni de gauche, ni de droite » !

Je ne pouvais plus me taire et accepter de détourner mon regard du miroir qui renvoyait de moi une image floue et méconnaissable. Alors j’ai parlé et j’ai requis. J’ai usé à l’envi de ma liberté de parole dans l’intérêt de la loi et de ceux pour lesquels la justice devait être enfin rendue. Je suis entré en résistance.

Où sont les démocrates ? Tantôt, montrés du doigt, ils se cachent en attendant que ça passe. Leur objectif : s’effacer, disparaître, se mettre en réserve. C’est ce que me rappelait judicieusement le vieux médecin prudent, qui diagnostiquait en moi une maladie singulière, celle de l’antifascisme. Il en avait vu d’autres : « Les périodes troubles - et c’en est une, me disait-il - vous commandent l’ombre, et surtout pas pour résister... Croyez mon expérience, faites-vous oublier, mon vieux ! »

Où sont les démocrates ? Tantôt sous la lumière, et, diaphanes, ils prennent alors le risque de se singulariser en se forgeant une mentalité d’assiégés. Il n’est guère nécessaire de les dénoncer, on les devine, on les voit. Il n’est pas utile de mettre fin dans l’immédiat à leur résistance, on les ridiculise, ces « faiseurs d’opinion », jusqu’à les humilier pour mieux les abattre. Et puisqu’ils ne sont pas comme les autres, on les psychiatrise !

Toulon... Toulon ! Cette métropole, irriguée en quelques semaines de l’autoritarisme qui lui sied, malmène les gens dans le quotidien de leur vie. Au travail, en famille, dans leurs occupations culturelles, au tribunal, au commissariat ou dans leur relation avec les administrations. Tel ce directeur du théâtre de la Danse et de l’Image, dont les choix artistiques ne sont ni du goût du maire, ni de ceux du préfet, qu’on jettera dans les geôles d’une république trahie, avec la collaboration d’un procureur zélé, pour avoir à répondre de la régularité d’une note d’essence de quelques dizaines de francs, au demeurant parfaitement justifiée !

Le mot culture a déchaîné ici de vieilles haines recuites qu’on croyait définitivement disparues. Les revolvers ne sont fort heureusement pas sortis pour cela, mais on y était presque !

Cette ville, dans la république, devrait être imprégnée de ses valeurs, puisqu’elle est, par nature, comme les autres cités, préoccupée par le bien-être collectif et individuel de ses citoyens. Pourtant, la nation a l’air de n’en avoir cure de laisser aller à vau-l’eau cette partie d’elle-même livrée au pire ! Comme une sorte de no man’s land décrété hors de la république et zone de non-droit depuis des lustres, à l’abord duquel on pourrait prévenir l’amateur d’émotions nouvelles : « Attention, danger pour la vie » ou « A vos risques et périls » ou bien encore « Jeunes ou vieux... Attention à la contagion  ».

Cette ville, dont s’est emparée l’extrême droite, est une première en politique, puisqu’elle est la seule ville de France ainsi conquise par les urnes en 1995 à regrouper en son sein un appareil d’État prêt à l’emploi, à la différence des autres, comme Orange, Marignane ou Vitrolles, ayant eu à souffrir des mêmes affres, mais dont les citoyens pouvaient être assurés de l’appui direct des organes publics d’État rattachés aux agglomérations limitrophes restées, quant à elles, dans le giron de la république.

Toulon était devenue pour ces nouveaux vainqueurs un laboratoire. Une sorte d’îlot salutaire pour l’extrême droite, éloigné du « système », comme ils disent, et prête à recevoir la « collaboration » active de tout ce qui fait qu’une cité est politiquement, judiciairement et culturellement républicaine et démocratique.

Les autres se contenteront, tant bien que mal, de vivre dans cet îlot devenu pour eux parfaitement insalubre en songeant, peut-être, qu’ils n’ont pas été suffisamment persévérants ou ont été trop accommodants pour préserver la démocratie, qui se mérite, force est de le reconnaître, et se gagne chaque jour à l’aune de la vigilance accrue de chacun.

Notre ville - c’est la mienne et celle de mes enfants maintenant - est donc la seule conquise par le Front national à bénéficier intra muros des attributs de l’État avec son exécutif et son préfet hors norme en la personne de Jean-Charles Marchiani, son Parlement avec son conseil général, sa défense avec son arsenal et ses militaires et enfin l’autorité judiciaire, avec son tribunal de grande instance, son président et le procureur qui vont avec !

L’extrême droite va donc pouvoir distraire, au profit de ses causes et de ses objectifs, l’appareil public d’État, à l’insu « du plein gré » de ceux qui nous gouvernent à Paris... C’est la dure loi de la démocratie, qui en persuadera plus d’un que la résistance n’avait guère sa place en la matière et pour qui la cause n’avait que peu d’intérêt. La démocratie s’était exprimée, même si c’était pour le pire des alibis politiques ! Pourtant, cinquante ans plus tôt, on avait eu l’exemple de ces magistrats français qui, sauf pour l’un d’entre eux, avaient sans scrupule prêté serment de faire allégeance au maréchal...

Le gué de la collusion allait être rapidement franchi par les officiels, au cours des réunions, des manifestations publiques et autres rentrées judiciaires solennelles auxquelles la république aime s’adonner et qui fédèrent habituellement l’ensemble de ses forces vives autour d’un maire chaleureusement honoré.

On n’y peut rien, m’entendrai-je répondre, c’est la loi de la république ! Et nous ne sommes que quelques rares dissidents à refuser ces évidences aux yeux d’une magistrature nettement tranchée sur le haut de la hiérarchie, aguerrie aux flexions serviles et sourires de circonstance, qui se trouve, comme au garde-à-vous, pâmée devant un maire ceint de son écharpe tricolore. C’est l’essentiel, l’honneur est sauf !

Alors, dans un premier temps, on répugne en silence dans son coin. On reste à l’écart... On digère à la place des autres et ça ne passe pas. Décidément, cette nourriture-là, au goût nauséeux, nous reste sur l’estomac. Des collègues nous croisent après les agapes, on ne sait si le visage fermé qu’ils arborent est de l’ordre du reproche qu’ils nous opposent ou significatif d’un commencement du dégoût d’eux-mêmes...

On ne le saura jamais... Ils sont maintenant dans l’oubli, mais j’y pense encore... La plaie n’est pas refermée.

En ville, dans un premier temps, les gens ont le visage figé et glacial des hommes insensibles au combat en faveur du respect des valeurs communes. Ils sont dans la fuite et confrontés à leurs problèmes de tous les jours : ils ne pensent plus qu’à boucler leur fin de mois. Pire encore, certains, animés par la logique du « tout est bon à prendre » face aux effluves de l’obscurantisme, ne trouvent rien à dire à cette promiscuité dont ils s’accommodent. C’est vrai, ce nouvel environnement est de nature à leur trouver un emploi inespéré. Il y a pour eux un créneau à prendre. C’est le cas, entre autres, de ceux qui se laisseront aller à acquérir, moyennant espèces sonnantes et trébuchantes, leur poste de fonctionnaire municipal auprès d’un cacique frontiste pur et dur... Ces mêmes nervis du Front, devenus de serviles fonctionnaires, refuseront un peu de terre au carré du cimetière municipal pour enterrer les morts, parce que d’origine maghrébine.

Au palais et pour d’aucuns, les libertés individuelles ne sont que grossièretés d’intellectuels gauchistes et décadents, inconscients de la valeur des statistiques, de la gestion des flux et de la marge bénéficiaire d’une juridiction.

C’est une majorité silencieuse et duplice forgée dans l’ensemble des rouages sociaux de la cité qui va constituer une force d’appoint indispensable et indissociable du groupe qui a pris le pouvoir à force de démagogie sur les laissés-pour-compte, et d’éructations à l’adresse de boucs émissaires coupables de leur malheur. Ces « silencieux » sont persuadés de n’avoir guère perdu leur liberté, dans leur acceptation de voir le tissu social se désintégrer. Quant à leur dignité, c’est périphérique à leur préoccupation du moment... Ils y penseront plus tard.

Si vous n’êtes pas d’accord, vous êtes sommés, par l’ordre fédérateur qui se dessine, de choisir votre camp, et la délation commence insidieusement... Et dans la fonction publique, d’aucuns fabriquent du renseignement : « qui est qui et qui fait quoi ? ». On fait le tri !

Enfin, on peut dire tout haut ce qu’on pensait tout bas et libérer ses instincts. C’est une sacrée liberté... Et même si on n’y pensait pas, ça ne coûte plus rien de s’y essayer et de faire comme les autres. Le principal n’est-il pas de choisir le camp du plus fort ? Les tabous de la pensée qui réfrénaient jusqu’alors les écarts de langage s’estompent peu à peu pour disparaître complètement...

Définitivement ! Ces tabous sont même dénoncés comme autant de contraintes et de verrous insupportables qui permettent dorénavant de forcer le trait à l’histoire : la fausse histoire qui ne serait que mensonges affectant l’humanité - qu’il s’agisse de la Shoah et des événements emblématiques des heures les plus noires de notre pays, sur lesquels le débat historique n’était irrémédiablement plus permis par la conscience collective. L’expression libérée et décomplexée devient une « carte de visite » qui ouvre des portes à ceux qui se trouvent depuis toujours en mal d’images valorisantes. Nul besoin de s’interroger : on pense et on parle pour vous !

C’est les beaufs de comptoir qui font recette, des journalistes « anti-tout » en mal de scoop, pour des lecteurs en manque d’« ils sont partout ». Des anonymes de tout poil qui savent tout, sur le pourquoi de l’état de la France « à cause de ceux qui n’y foutent rien et qui n’ont rien à y foutre », des types dont les responsabilités diverses étouffaient dans leurs tripes jusqu’alors un racisme latent ou épidermique et qui peuvent maintenant exulter sans crainte la noirceur de leur être et décider, au bord d’un zinc, d’une France « purifiée ». Il y a ceux qui peuvent enfin dire « qu’un Arabe est un bicot » ou « qu’un Noir est un nègre », comme au temps d’une pensée bridée et révolue où ils affirmaient, l’air entendu, « qu’un chat était un chat », sans aucune répulsion pour eux-mêmes.

Je suis triste et consterné. J’ai beau boucher mes oreilles... Tout cela se dit, en ville, ici et là, dans les rues, les bistrots, les cinémas et les salles des pas perdus, où les mots et les diatribes ne se perdent pas pour tout le monde !...

La démocratie pouvait être encore sauvegardée. Il suffisait d’un sursaut pour bousculer cette dérive insupportable du rejet de l’autre. Alors les gens de bonne volonté réfléchissent et se fédèrent en réseaux citoyens. Ils commencent à se manifester en écrivant, en exprimant leur désarroi, d’abord dans les lieux de réunions publiques, ensuite dans les rues, avec d’autres, connus et moins connus, venus de la France entière. Tous se rassemblent autour de l’emblématique défense de la culture pour organiser des Salons du livre et de la mémoire collective. Ils dénoncent les rapprochements complices entre fonctionnaires, juges ou policiers, qui prêtent leur concours à d’illégitimes protections.

Les risques paraissent circonscrits à l’échelon local, mais ils n’ont rien de mineurs car leur propagation n’est guère illusoire. L’histoire a tendance à bégayer. Oui ! J’entends encore aujourd’hui, après toutes ces années passées, de tristes imitateurs clamer « La France, aimez-la ou quittez-la ! ».

On est dans le provisoire !

Décidément, dans cette ville, le crime n’aura jamais cessé de payer. Lieu quasiment mythique où la république ne cesse d’empiler dos à dos les hommes dans leur travers les plus pervertis, en mettant la démocratie en péril et en concourant à sa perte.

Dans ce marigot de tous les dangers et partout ailleurs, aujourd’hui et demain, j’ai décidé de me battre pour que soit rendue à la justice sa mission de défense des libertés, et, à défaut d’être autorisé à poursuivre les nantis du crime, j’ai définitivement décidé de refuser de m’en prendre aux plus démunis...

Dans ce pays, où l’on a dit de moi que j’étais malade d’antifascisme, pour mieux me rompre professionnellement, j’ai résolument décidé de ne plus guérir...

Albert Lévy

Notes

[1Lire également Albert Lévy n’est pas Guy Drut, par Philippe Val.


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