appel au secours, Fariba et Kylie


article de la rubrique peine de mort > dans le monde
date de publication : vendredi 5 juin 2020
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"Nous réitérons notre demande d’une libération immédiate et inconditionnelle des "prisonniers scientifiques" en Iran." (Communiqué LDH - 25/01/2020)


20-05-2020 : Kylie Moore tente de se suicider - "Kylie est détenue à l’isolement sous le contrôle du Corps des gardiens de la révolution islamique (IRGC) depuis près de deux ans", a déclaré Richard Ratcliffe, époux du détenu britannique-iranien Nazanin Zaghari-Ratcliffe."

16-05-2020 : La chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah condamnée, ce jour, à cinq ans de prison.

21 mars 2020 :

a) "Le Président de la République exhorte les autorités iraniennes à libérer immédiatement notre compatriote Fariba Adelkhah (Franco-iranienne) toujours emprisonnée en Iran", ajoute l’Elysée. Fariba Adelkhah est chercheuse au Centre de recherches internationales (CERI-Sciences Po), comme Roland Marchal. Ils sont en couple.

b) Kylie Moore (Australienne) est en grand danger : « Sa longue détention (20 mois) dans le quartier sécuritaire de la prison est si insupportable qu’elle a tenté à plusieurs reprises de mettre fin à ses jours » [1]

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20/03/2020 : Après 9 mois et demi de détention, l’Iran a libéré le chercheur français Roland Marchal, en échange selon Téhéran de la libération par la France d’un ingénieur iranien menacé d’extradition aux Etats-Unis.

Roland Marchal avait été arrêté en juin 2019, en même temps que sa compagne, Fariba Adelkhah, toujours détenue, chercheuse comme lui au Centre de recherches internationales (CERI) de Sciences Po Paris.

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03/03/2020 : "Le procès des deux chercheurs français détenus en Iran, Fariba Adelkhah et Roland Marchal, devrait s’ouvrir ce mardi à Téhéran" [2]

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L’Iran a rejeté un nouvel appel de la France en faveur de la libération de Roland Marchal et Fariba Adelkhah, deux chercheurs détenus par Téhéran depuis juin 2019 pour "atteinte à la sûreté de l’État". L’état de santé des deux prisonniers inquiète leurs proches. [3]

11/02/2020 : "Otages en Iran : les dilemmes des négociateurs français

Un rassemblement silencieux est prévu à Paris ce mardi 11 février, jour anniversaire de la Révolution islamique en Iran, pour demander la « liberté pour Fariba Abdelkhah et Roland Marchal ».

Les négociations entre Paris et Téhéran s’avèrent difficiles alors que les deux chercheurs français attaquent leur neuvième mois de détention." [4]

(Kylie et Fariba en grève de la faim depuis déc. 2019 ) (les Gardiens de la Révolution refusent la visite consulaire à Roland Marchal depuis décembre) [5]

Communiqué du comité de soutien de Fariba Adelkhah et Roland Marchal, relayé par la LDH

Le 23 décembre 2019, Fariba Adelkhah, prisonnière scientifique en Iran depuis le 5 juin, co-signait une lettre avec sa collègue d’infortune, l’Australienne Kylie Moore-Gilbert, dans laquelle l’une et l’autre annonçaient se mettre en grève de la faim à partir du 24 décembre pour obtenir la reconnaissance de leur innocence et le respect des libertés académiques dans la République islamique et l’ensemble du Moyen-Orient.

Si nous sommes sans nouvelles précises de Kylie Moore-Gilbert, toujours détenue dans le quartier des Gardiens de la Révolution de la prison d’Evin, à Téhéran, et condamnée à dix ans de prison, nous savons que Fariba Adelkhah, transférée dans le quartier des prisonnières de droit commun, et blanchie par un tribunal du chef d’inculpation d’espionnage tout en continuant de faire l’objet d’accusations (« atteinte à la sécurité nationale » et « propagande contre la République islamique ») tout aussi fantaisistes, poursuit toujours sa grève de la faim.

Elle est placée sous surveillance médicale (...) Il ne s’agit pas, dans son esprit, d’une grève de désespoir, mais d’un combat pour obtenir sa libération mais aussi celle de tous les prisonniers scientifiques en Iran et, avant tout, celle de son compagnon Roland Marchal, arrêté en même temps qu’elle, toujours détenu dans le quartier des Gardiens de la Révolution, et privé de visites consulaires depuis décembre. (...)

Fariba Adelkhah insiste sur son refus de toute politisation de son incarcération. (...) Elle rappelle qu’elle n’a jamais eu la moindre activité politique en Iran ou à propos de l’Iran, et qu’elle n’a jamais mis en cause la légitimité de la République islamique, en estimant que son activité scientifique était incompatible avec le militantisme politique. (...)

Sur la base de ces informations, nous réitérons notre demande d’une libération immédiate et inconditionnelle de Fariba Adelkhah et Roland Marchal, ainsi que des autres prisonniers scientifiques en Iran. Nous tenons le gouvernement de la République islamique pour responsable de l’intégrité physique et mentale de nos collègues. [6] - 23 janvier 2020

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"Des groupes de défense des droits humains et des défenseurs des prisonniers politiques en Iran ont exhorté le gouvernement australien à prendre une position plus énergique dans les négociations avec l’Iran pour la libération de la universitaire détenue Kylie Moore-Gilbert, mais le gouvernement australien continue d’insister sur le fait qu’une diplomatie discrète sera la plus efficace. (...)

Moore-Gilbert, emprisonnée depuis septembre 2018 et condamnée à 10 ans pour espionnage, a écrit qu’elle avait rejeté une offre de l’ Iran de la recruter comme espionne pour Téhéran en échange de sa libération." [7]

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"Nous souhaitons que les autorités iraniennes se montrent transparentes dans ce dossier, et agissent sans délai pour mettre fin à cette situation inacceptable », a écrit le ministère dans un communiqué, assurant être « pleinement mobilisé » pour la libération des deux chercheurs, Roland Marchal et Farida Adelkhah. Dans une lettre ouverte, le Fonds d’analyse des sociétés politiques (Fasapo), à laquelle appartiennent les deux chercheurs de l’université parisienne Sciences Po, indique qu’elle avait accepté, à la demande des autorités françaises, de garder le silence sur cette arrestation, jusqu’à ce qu’elle soit révélée par Le Figaro. (...)." [8] - 16 octobre 2019


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