au Yémen, dont personne ne parle


article de la rubrique international
date de publication : dimanche 28 mai 2017
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La guerre au Yémen a éclaté après la conquête en 2014 par les rebelles Houthis d’une grande partie du territoire et l’intervention militaire d’une coalition arabe sous commandement saoudien en mars 2015 pour aider le pouvoir à les stopper.


"Deux vidéastes freelance yéménites ont été tués vendredi 26 mai, près de la ville de Taëz, dans le sud ouest du Yémen, dans un bombardement attribué aux rebelles chiites Houthis, ont indiqué des responsables des services de sécurité loyalistes.

Takieddine Houtheïfi et Wael al-Abassi ont été mortellement touchés par un obus alors qu’ils tentaient de filmer des échanges de tirs entre rebelles et forces gouvernementales, à la sortie est de Taëz, ont précisé ces responsables.

Deux de leurs collègues, Walid Qodsi et Salaheddine Wahbani, ont été blessés, selon les mêmes sources.

Montrer les combats pour qu’ils soient reconnus, et pour vivre :
Ces quatre personnes font partie des nombreux jeunes yéménites vivant dans la partie de Taëz assiégée par les rebelles et leurs alliés, les partisans de l’ex-président Ali Abdallah Saleh, et qui filment les combats pour proposer des images aux chaînes de télévision arabes.

Ils viennent s’ajouter à 16 autres civils, dont des enfants, qui ont été tués par des bombardements rebelles dans la ville entre lundi et jeudi, selon le responsable des services de santé de la ville, Abdel Rahim Samaï. Ces bombardements, visant des quartiers populaires du centre, ont également fait plus de 50 blessés parmi les civils, a affirmé M. Samaï à l’AFP. (...)

L’émissaire de l’ONU au Yémen, Ismaïl Ould Cheikh Ahmed venu à Sanaa lundi avec l’espoir de négocier une trêve pendant le ramadan, est reparti jeudi 25 mai 2017, de la capitale yéménite tenue par les rebelles, sans annoncer de résultat concret à l’issue de ses entretiens." [1]


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